Comment va francine ? (Prio Stanislas)

Albus avait rendez-vous avec son vieil ami et ancien collègue Stanislas Brûlopot. L'ancien enseignant des soins aux créatures magiques avait prit sa retraite à la fin de l'année scolaire et ne donnait pour ainsi dire presque pas de nouvelles. Le directeur s'inquiétait donc de la santé du vieil homme et lui envoya un hibou expliquant qu'il souhaitait le rencontrer à Pré-au-lard, aux trois balais plus précisément. L'ancien professeur lui avait répondu qu'il y serait.

Quelque peu soulagé le directeur de Poudlard se dirigeait à présent d'un pas rapide vers les Trois Balais, sa barbe grise remuant au grès du vent. Ça faisait si longtemps que Stanislas était son collègue il ne pouvait pas rester bien longtemps de ses nouvelles.

*J'espère qu'il n'apportera pas sa francine*

En effet la francine, la chère plante offerte par sa femme décédée il y a de cela quelques années risquait de ne pas aimer l'ambiance surchauffée du pub et Albus se demandait quelle tête ferait l'ancien professeur si sa plante venait à faner et finalement à mourir.

Chassant cette sinistre pensée de son esprit le directeur de Poudlard poussa la porte du pub et repéra une table dans le fond. Bien entendu son apparition ne passa pas inaperçue et plusieurs personnes proposèrent à Albus de les rejoindre.

- Non merci j'attends quelqu'un...

Il se dirigea donc vers la table et attendit patiemment l'arrivée de Stanislas Brûlopot. Il eut alors une vague de souvenirs qui remonta à son esprit ; la grande manche du directeur percutait le pot de la francine qui atterrissait à terre alors que Stanislas avait sortit des yeux exorbités. Pendant un instant le vieux directeur avait crut que Brûlopot ferait un arrêt cardiaque en plein milieu de son bureau. Heureusement un sortilège reparo habillement lancé par le directeur avait remit la francine sur pied ou plutôt sur racine.

Un léger sourire apparut alors sur ses lèvres au même moment où la porte du pub s'ouvrait une nouvelle fois et laissait entrer Stanislas Brûlopot.

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Stanislas Brûlopot, ancien professeur de soins aux créatures magiques avait reçut une lettre de Albus Dumbledore, un collègue mais avant tout, un ami. Ils se côtoyaient depuis des années maintenant et ils pouvaient compter l’un sur l’autre. Enfin bref, Dumbledore disait de le retrouver au trois balais pour discuter un peu… Il accepta sur le champ et envoya une lettre de confirmation.

Enfin le jour J de leur rencontre, Stanislas s’habilla avec un vieux pantalon marron, des chaussures marrons (d’origines noires), une vieille chemise a carreau marron et son habituel béret marron. Il ferma la porte et descendit et commença a marcher… Soudain, il s’immobilisa et pensa a sa francine. Ou était t-elle ? Quel horreur, Stanislas avait oublié sa francine. En courant, il alla chercher sa Francine dans son appartement et marcha en direction des trois balais. On pouvait apercevoir une plante, flottante dans le vide si on se trouvait dans le pub. Stanislas portait avec joie sa plante verte et entra dans le pub. Tout les regards se posèrent vers lui (on se demande pourquoi…) Il aperçut un vieil homme avec une longue barbe grise et reconnut aussitôt son vieil ami Albus. Il alla vers lui et posa sa Francine sur la table.

« Bonjour Albus. »

L’ancien professeur de Soins aux créatures magique commanda du thé.

« Comment vas-tu ? »

Il replaça sa plante au centre de la table.

« Belle journée n’est-ce pas ? J’ai prit Francine avec moi pour qu’elle prenne un peu le soleil. Ça ne te dérange pas j’espère ? »

Stanislas regarda Albus d’un mauvais œil.

Tous les regards se posèrent sur Stanislas Brûlopot. L'ancien professeur, à la consternation du vieux directeur avait emmené sa francine, sa petite plante toute rabougrie avec les années, seul souvenir de sa femme décédée il y avait bien une dizaine d'années. Albus se demandait cependant comment une si petite plante avait pu vivre si longtemps et soupçonnait le professeur Chourave de lui avoir donné un petit coup de pouce. Albus se leva et serra Stanislas dans ses bras.

- Mon cher Stan' heureux de te revoir ! Rosmerta, ce sera une bouteille d'hydromel pour moi...

Ils s'assirent tout autour de la table et Stanislas demanda comment se porter le directeur.

- Assez bien même si la présence d'une centaine de détraqueurs autour du château n'améliore pas mon humeur. Si je ne me retenais pas je les chasserais en quelques secondes ! Et toi alors comment se passe ta retraite ?

Stanislas positionna sa plante au milieu de la table et demanda à Albus si elle ne le dérangeait pas, un air mauvais sur le visage.

- Mais pas du tout ! Je crains juste qu'elle ne supporte l'odeur de fumée et d'alcool du pub...

Rosmerta arriva ensuite avec l'hydromel de Albus et le thé de Stanislas. Elle posa le tout sur la table et se mit à rire en voyant la francine.

- Boudhiou quelle est bien laide cette plante ! De toute évidence elle a fannée, attendez je vais approcher la poubelle pour vous débarasser de cette horreure monsieur Brûlopot !

Rosmerta fit volte-face et se dirigea vers la poubelle pendant que Albus, devant le visage de son ami faisait tout pour ne pas éclater de rire.

Le vieux retraité écouta la vieux directeur parler des maudits détraqueurs qui étaient présents autour du collège Poudlard. Stanislas n’aimait pas les détraqueurs puisqu’une fois, alors qu’il était avec sa Francine, ils avaient glacés la plante de Brûlopot et celui-ci n’était pas très content… Enfin bref, c’est une vieille histoire… Ca ne dérangeait pas Albus que Francine soit avec eux.

« Ne t’inquiète pas Albus, cette plante est très robuste… Comme ma Francine… »

Stanislas exorbita presque ses yeux et fixa sa tasse de thé. Soudain, il se retira de ses pensées pour mieux entendre la serveur qui lui disait : « Boudhiou quelle est bien laide cette plante ! De toute évidence elle a fannée, attendez je vais approcher la poubelle pour vous débarasser de cette horreure monsieur Brûlopot ! » Stanislas la regarda enmener la poubelle vers lui. Il prit la Francine dans ses bras et la donna a Albus. Le vieil homme regarda méchamment Madame Rosmerta et lui dit en sérant les dents :

« C’est pas fini voui ?!? Quand vous ne connaissez pas la personne - en parlant de sa plante - vous la laissez tranquille ! Allez remettre cette poubelle a sa place et touchez plus a ma FRANCINE ! » aboya-t-il.

Il regarda Rosmerta remettre la poubelle a sa place en rouspetant. Pendant ce temps, Stanislas reprit doucement sa plante dans les bras d’Albus.

« Tu as vu ça ? »

Stanislas plissa ses petit yeux verts et regarda son vieil ami.

« Tu rigolais n’est-ce pas ? »

Albus attrapa la francine. Stanislas tenait à préserver sa précieuse plante et aboya sur madame Rosmerta qui croyait bien faire. Celle-ci alla remettre la poubelle derrière le bar en revint reprendre son plateau. Elle jeta un regard noir à l'ancien professeur.

- Très bien si vous voulez transporter cette horreur gardez la ! Il y en a vraiment qui n'ont pas honte !

Elle s'éloigna, le torchon sur l'épaule et le plateau dans la main droite et les deux hommes se retrouvèrent à nouveau seuls, face à face. Stanislas devait sans doute avoir vu Albus qui essayait de ne pas rire. Par Merlin ! Surement le petit homme était-il fâché ? Albus réfléchit en vitesse.

- Non Stanislas ce qui m'a fait rire c'est la façon dont tu l'as remballé...

Il espérait que sa version soit convaincante. Albus déboucha sa bouteille d'hydromel et s'en versa un verre. Stanislas ne devait surement plus supporter l'alcool puisqu'il avait prit du thé.

- Tu as du mal à digérer ? demanda-t-il en portant le verre à ses lèvres.

Il fut un temps, autrefois, il y a bien des années où Stanislas avait eut une bonne descente. Albus se souvenait de repas bien arrosés où les deux enseignants regagnaient leur bureau en chantant l'hytme de Poudlard à l'envers !