Un accident en haut de la tour d'astronomie (Prio Will et Lupin)

Julien avait tout mis en place. Olivia Dashwood lui avait manqué de respect, son copain William allait donc en payer le prix fort. Pour Julien Lestrange pas de concession possible, la vengeance était la meilleure des solutions et la jeune idiote de poufsouffle regretterait bientot d'avoir répondu à Julien.

Le serpentard avait tout mis au point. Il avait envoyé un hibou au poufsouffle lui expliquant, tout en se faisant passer pour Olivia, qu'il le retrouvait en haut de la tour d'astronomie. Le serpentard riait déjà. Tout allait se passer en haut du petit balcon qui bordait la toiture de la tour d'astronomie. On y accédait par un escalier étroit.

Julien dévissa un bidon d'huile et le déversa sur le balcon, devenu à présent une vraie patinoire. Il se cacha dans un coin et attendit patiemment que le poufsouffle arrive. Celui-ci ne se fit guère attendre et apparut au bout d'une dizaine de minutes. Il grimpait les marches des escaliers et arriva bientot en haut du balcon.

Julien, par derrière le poussa violemment et boucla la porte. A présent le poufsouffle était à l'extérieur, prisonnier de la cruauté de Julien.

- Bon voyage ! hurla Julien en riant aux éclats.

Il était vraiment fière de lui, si seulement sa mère aurait pu voir ça. Il prit ensuite ses jambes à son coup et se dirigea en vitesse dans sa salle commune.

William avait reçu un hibou de Olivia. Son coeur avait tout de suite était rempli d'une joie indescriptible ; elle s'intéressait enfin à lui. Son entreprise de séduction avait porté ses fruits et il n'y avait pas que Lockhart qui pouvait attirer les filles dans ce château. Il se prépara donc longuement et lorsque vingt heures sonnèrent à l'horloge il se dirigea au lieu de rendez vous.

C'était un lieu bizarre.
Le petit balcon de la tour d'astronomie... Qui aurait l'idée de donner un rendez vous à cet endroit là ? William pensa alors que la jeune fille voulait sans doute un endroit intime, et c'est vrai que peu de personnes passait sur le petit balcon.

Lorsqu'il arriva dans la tour il prêta l'oreille. Le professeur Sinistra ne donnait pas de cours visiblement, ce qui n'avait rien de très étonnant puisque les cours d'astronomie ne commençaient en général jamais avant minuit. William chercha des yeux le petit escalier et l'aperçut, là-bas, niché au fond de la salle circulaire. Il se dirigea vers celui-ci et commença à grimper.

Lorsqu'il arriva en haut il trouva la porte entrouverte.

- Olivia tu es la ?

Une odeur bizarre monta soudain à ses narines... Et sans qu'il ait vraiment eut le temps de réagir une main le poussa violemment. Will se retrouva par terre, baignant dans l'huile et glissant avec rapidité vers le bord. Malheureusement les barreaux du balcon étaient très espacés et le poufsouffle passa au travers, se retenant de justesse au barreau le plus proche, pendouillant dans le vide.

La porte se ferma alors violemment à clé et une voix lui souhaita bon voyage. Mais qui pouvait lui en vouloir à ce point ?

William n'allait pas s'abattre. Il avait peur, froid et était trempé d'huile mais il essaya tout de même de se relever. Malheureusement après le troisième essai il du se faire un raison. Il était de plus en plus fatigué et ses bras n'allaient pas supporter le poid bien longtemps. La chute serait très longue et arrivé en bas William ne serait plus de ce monde...

Alors que William pensait la situation bel et bien perdue un bras l'attrapa et une voix lui cria de ne pas s'en faire. Ouf, quelqu'un était par hasard venu à sa rescousse et le tirait à présent vers le haut du balcon. William ne connaissait pas l'homme qui était en face de lui. Il avait l'air malade et épuisé. Ses vêtements étaient miteux et de grandes cernes noires entouraient ses yeux. William continua à l'observer et se massa le bras.

- Merci monsieur... monsieur ?

Il ne connaissait rien de cet homme et se demandait bien ce qu'il faisait dans Poudlard, mais ça ce n'était pas les affaires du jeune poufsouffle qui devait manifester le plus grand respect devant cet homme qui venait de lui sauver la vie.

- Je vais bien... enfin je crois, j'ai juste une douleur dans le bras droit mais j'imagine que ça passera.

L'homme aux vêtements miteux lui demanda ensuite ce qui s'était passé. Si seulement William le savait. A vrai dire il pensait savoir de qui venait le coup mais il ne pouvait pas se permettre d'accuser les gens sans preuves, sinon il ne vaudrait pas mieux qu'un serpentard.

- Je ne sais pas... J'étais venu en haut de cette tour et quelqu'un m'a poussé en avant. Il devait se trouver derrière moi et il a refermé la porte. Je suis partis en avant et il y avait de l'huile, j'ai glissé et je n'ai pu me retenir qu'à un barreau de ce balcon. J'ai ensuite essayé de remonter mais je n'y arrivais pas. Mon bras avait de plus en plus mal et si vous n'étiez pas intervenu j'aurais déjà laché... Merci encore !