Nouvelle année

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Il était près de 10h30 lorsqu'une jeune fille aux long cheveux noirs traversa un mur pour aller prendre le train qui l'emmènerai à l'école. Celle fille s'appelait Lorena, et même de loin on arrivait à voir la façon dont elle regardait les élèves plus jeunes qu'elle. Oui, à présent elle était en 2ème année: elle n'était plus parmi les plus jeunes, et pourrait commencer à faire parler d'elle dans les rang des premières années. Ceux des autres maisons apprendraient à s'écarter de son chemin, et ceux de sa maison essayeraient certainement de suivre son exemple. C'était évidement, mais elle n'en parlait à personne. Pourquoi ? Simplement qu'elle avait un goût prononcé pour la solitude.
Jetant un coup d'œil presque méchant à un petit garçon qui pleurait d'angoisse en attendant de savoir où il serait envoyé, elle se retourna vers ses parents pour leur dire au revoir. Ces échanges furent bref, la jeune fille n'était pas particulièrement proche de ses parents, et depuis longtemps elle savait que cela ne leur faisait presque ni chaud ni froid de savoir qu'ils ne verraient pas leur fille unique pendant une longue période. Prenant sa lourde valise, elle monta dans le train tant bien que mal et se dirigea vers un wagon vide, qu'elle n'eut pas de mal à trouver étant donné qu'il était encore tôt. Un élève de sa maison qu'elle savait être en 6ème année vient l'aider à monter sa valise dans les filets à bagages, puis la laissa seule, après qu'elle eu refusé de se joindre à lui et son groupe d'amis.

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Le jour fatidique s'était annonçé à Joey sous une pluie battante. A croire vraiment que les dieux s'acharnaient pour que son entrée dans cette école soit terne et dénuée d'embellie.
Harvey et Leslie Stempleton se tenaient près d'un wagon ou Joey était supposé monter.
Il lui fallut d'abord digérer le passage du quai 9 3/4 !
Sa conviction première quant aux déroulements du départ ne faisait que confirmer ce qu'il avait toujours pensé de cette école. Et de l'inutilité de l'intégrer.
Ce qu'il ne manqua pas de rappeler à ses parents.
Sans se soucier de qui l'accompagnerait dans ce train, il se préoccupait plutôt d'avoir bien pris tous les ouvrages qu'il affectionnait.
Il avait prévu un peu de lecture pour le trajet, et rien ni personne ne viendrait distraire cette tête de bois de Joey Stempleton.
Lequel bien déterminé à ne pas se laisser marcher sur ses plates-bandes.
Il fixa ses parents dans les yeux, comme un défit, un reproche. Comme si ils l'avaient pérturbé dans sa petite vie, laquelle soit-dit en passant n'était pas reluisante.
Il saisit son bagage, et sans traîner, monta dans le wagon en soufflant un " au revoir " à ses parents.

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Lorena, depuis son compartiment, avait observé le manège du gamin. Elle avait un sourire en coin, qui s'élargit lorsque le jeune garçon lança un regard de défit à ses parents. C'était un peu pitoyable du reste. Qui croyait-il impressionner comme ça ? Pensait-il véritablement que ses parents y seraient sensible ? Il n'était rien dans le monde des sorciers. Et si les parents de ce petit imbécile étaient de respectables sorciers, du moins Lorena l'espérait, elle détestait par dessus tout apprendre qu'un de ces ignoble sans de bourbes ait encore été admis à Poudlard, ils ne verraient la qu'une pathétique grimace de petit garçon immature et puérile.

A présent, le jeune garçon trainait lamentablement sa grosse valise derrière lui pour monter dans le train. Elle le vit s'avancer vers la portière du wagon et il disparu de son champs de vision: il était monté à bord du Poudlard Express. Elle soupira. Encore un qui n'aura jamais sa place à Poudlard. En fait, maintenant que Lorena avait décidé que Poudlard était son territoire, elle ne laisserai personne en paix, ce qui fait que personne n'aurait sa place au château si elle ne les en jugeait pas digne. Bien sûr, tous les Serpentard avaient leur place à l'école de magie, les autres, rien n'était moins sûr...

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L'heure du départ vint.
Joey entra dans un wagon, y déposa sa valise, et lanca furtivement un regard vers la fenêtre du compartiment.
Il y vit ses parents secouer chacun une main démantibulée par les secousses du code de " l'au- revoir ".
Pour seul au revoir, Joey leur rendit un coup de tête.
Le train démarrait. Joey s'empressa de sortir un bouquin, et alors qu'il était encore dans le couloir, il aperçut une fille brune.
Elle paraissait en proie à de profondes pensées, mais Joey la laissa ou elle était.
Il pénétra dans son compartiment, ouvrit un livre, et se perdit dans une lecture détaillée, méticuleuse.
Il releva la tête qu'il tourna vers la vitre. Un peu nostalgique de s'éloigner de chez lui, c'est à Dolly que Joey voua ses pensées durant quelques mètres de rail.
Dolly, son chien ! Une doberman qui n'avait d'yeux que pour son petit maitre.
Il se remémora les coups tordus qu'il avait mijoté avec Dolly contre tous ceux qui l'avait importuné lors de ses randonnées solitaires.
Puis il reposa les yeux sur l'ouvrage : la suite du préçis social vampirique.

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Lorena regardait à présent les élèves passer devant la porte vitrée de son compartiment. Il était assez amusant de voir les petits premières années jeter un coup d'œil plein d'espoir à la banquette vide en face d'elle, puis de croiser leur regard et de les terrifier avec uniquement un air sombre, sournois et cruel. Certains élèves de son année, élèves de Poufsouffle et de Serdaigle, lui jetaient également un coup d'œil furtif avant de détourner la tête et de passer leur chemin en accélérant l'allure. Les Gryffondor, eux, la regardaient de travers, et la jeune fille trouvait alors qu'ils avaient l'air complètement idiot, ce qui collait bien avec leur maison remarque.

Quelques instants plus tard, elle vit passer le petit garçon qui avait prit des airs de "grand" sur le quai. Elle le vit sortir un livre et lui jeter un coup d'œil. Comme les autres, il n'osa pas s'approcher d'elle. Un très léger sourire fit frémir le coin de ses lèvres. C'était presque trop facile. Elle le regarda s'asseoir dans un compartiment libre juste en face du sien. A peine une minute plus tard, il regardait pas la fenêtre, et semblait avoir perdu la belle assurance qu'il affichait devant ses parents. Elle s'imagina alors que, peut être, il allait se mettre à pleurer et à hurler après sa mère. La jeune Verte et Argent se mit alors à le fixer, à travers la vitre de la porte de son compartiment, afin de voir si cela arriverait.

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Ca arrivait rarement, mais Joey dût poser son ouvrage tant le regard que lui portait la fille brune l'incommodait.
Il croisa son regard, et le soutint.
Il lui trouvait des traits fins, mais la rudesse qu'elle leur empruntait dénuait totalement le charme qu'elle aurait eu en temps normal.
Sans pouvoir se contrôler, Joey ne pouvait pas se focaliser longtemps sur autre chose que ses livres.
C'était plus fort que lui, et distraitement il perdit son regard dans la jeune fille qui faisait naitre un rictus sur ses lèvres.
Dolly lui revenait en tête, mais vite c'est le visage de cette élève qui le ramena dans le train.
Il plissa les yeux. La scruta, et reprit son livre tout en soutenant son regard.
Levant un sourcil il se remit dans les confidences du Comte Von Batthen, l'illustre personnage dont parlait son réçit social sur le vampirisme.

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La Verte et Argent haussa légèrement un sourcil lorsque le jeune garçon se mit à la fixer à son tour. Il ne put, comme elle s'y attendait, soutenir son regard bien longtemps. Oui, cela l'amusait assez de voir ce qu'un simple regard pouvait imposer comme limite entre elle et le commun des mortels. La seule chose qui l'embêtait légèrement était que cette limite que le commun des mortels s'inventait par mesure de précaution interdisait toute conversation, et elle ne se souvenait que trop bien du plaisir que lui procurait une petite dispute avec un parfait inconnu, dispute où elle aurait bien sûre le dernier mot. Elle décida donc de changer son "masque". Elle laissa de côté son regard sournois et cruel et détendit les traits de son visage, prenant l'expression qu'avait sa mère lorsqu'elle lisait. Ses yeux étaient détendu, son expression calme, comme si rien de ce qui se passait autour d'elle ne pouvait troubler sa tranquillité. Elle fixait toujours le garçon, son regard était plus profond, peut être envoutant du point de vu de certains. Mais elle ne se préoccupa pas de cela. Elle replia ses genoux contre elle, posant ses pieds sur la banquette. Elle appuya sa tête contre la vitre de son compartiment, tentant sans vraiment s'en rendre compte, prise dans son jeu, de décrypter de loin le titre du livre que lisait le jeune garçon.

[hj: fait attention t'es pas dans les 8 lignes complètes obligatoire la Wink

]

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Joey s'amusa de cette situation, et malgrè son âge juvénil, il avait remarqué le changement d'attitude de la brune.
Il commenca par poser sa main gauche sur la couverture de l'ouvrage, et le remonta jusqu'à la limite de son front.
Croisant les jambes, il débuta un balai stressant en balançant son pied de droite et de gauche.
Puis au bout d'une demi-heure Joey se leva afin de saisir sa valise. Il l'ouvrit et en sortit un paquet.
Du paquet en papier un gros croissant au beurre ne demandait qu'à être mangé.
Se rasseyant Joey lanca un regard furtif à la brune et reprit son ouvrage en tournant la couverture vers son visage.
Il relanca des yeux interrogateurs à la jeune fille, et reprit sa lecture.
L'ouvrage que Joey avait commencé avant son départ fut vite terminé.
Le croissant était à demi mangé, Joey enfourna le reste dans sa bouche, et dans le même temps refixa la brune.
Le préçis social avait été dévoré en quelques jours. Joey n'avait pas pensé qu'il l'aurait terminé dans le train qui mène à Poudlard.
Il posa le livre près de lui, lança à nouveau un autre regard à la fille brune, et l'imita en posant son front contre la vitre, rejoignant en pensée son chien Dolly.

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Sans quitter son expression calme et sereine, Lorena ne quitta pas des yeux le garçon, qui sembla se prendre à son jeu. A moins que ce ne soit le contraire, et que son changement d'attitude l'ai déstabilisé, puisqu'il se cachait actuellement entièrement le visage derrière son livre. Son regard semblait également le stresser puisqu'il balançait son pied de droite à gauche, comme s'il espérait que ce geste la passionnerait plus que le petit jeu auquel elle se prêtait. Au bout d'un petit moment pourtant, la situation changea. Elle le regarda se lever et prendre un sac en papier dans sa valise. Ce qu'il en sorti fit froncer les sourcils de la jeune brune: un genre de pâtisserie pleine de gras, quelque chose qui signifiait clairement que ce garçon était fils de moldus. N'importe quel sorcier correct aurait sût que nul n'avait besoin d'emmener quoi que ce soit à manger dans le train, pour la simple et bonne raison que le chariot à friandise passait dans les différents wagons à l'heure du repas. A moins qu'il ne fut pauvre et n'ait pas les moyens de se payer la moindre friandise, mais étant donné la taille de la chose que contenait le sac en papier, la bonne réponse à cette question ne pouvait être que la première option: il était fils de moldu. Encore un misérable petit sang de bourbe qui venait polluer le château par sa présence non désirée. Oh bien sur, ce cher directeur lui avait envoyer sa lettre, mais le directeur en question n'était pas digne d'occuper ce poste. Le professeur Rogue méritait beaucoup plus cette place, lui au moins serait plus sélectif dans le choix des élèves... Ces quelques réflexions firent se renfrogner la jeune fille, qui croisa les bras autour de ses genoux en affichant un air sombre et en jetant un regard mauvais à l'élève assit dans le compartiment face au sien.

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Pas le moins du monde Joey n'avait été déstabilisé par le regard soutenu et narquois de cette brune.
Ca finissait même par l'agaçer, et il profita de remettre debout pour observer ou l'express en était de sa progression dans la campagne anglaise.
Même si Joey ne savait absolument pas ou le train devait s'arrêter, il saisit sa valise promptement et sortit dans le couloir.
Une dame passa près de lui en le regardant et lui montra les friandises qu'elle vendait. Joey la congédia en lui rendant un " non " écoeuré d'un mouvement de tête.
Il pensa qu'il aurait du s'évader de chez lui plutôt que de rester sous la coupe et l'égide de ses parents voulant à tout prix qu'il suive cette formation de sorcier ! Joey pensait plutôt qu'il avait atterri dans l'anti-chambre d'une institution psychiatrique.
Il rembarra la brune en lui lancant un regard irrité, et fronça ses sourcils lorsqu'il croisa un autre garçon qui voulait passer en même temps que lui.
Finalement, il stoppa sa visite dans les couloirs du poudlard-express, en s'asseyant sur sa valise. Il avait terminé son croissant, et plus rien d'appétissant ne lui serait proposé avant qu'il ne retourne chez lui aux prochaines vacances. Il bouda, et souffla, pestant contre cette école maudite, et contre cette brune aux yeux de serpent.

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Lorena s'était levée également, et ouvrit la porte de son compartiment au moment ou la vieille femme qui vendait des friandises de sorciers passait. Elle lui acheta une boite de chocogrenouilles grâce à l'argent que ses parents lui avait laissée et s'appuya contre l'encadrement de la porte, regardant d'un air insultant le jeune garçon qui s'était assis dans le compartiment en face du sien, et qui tentait maintenant tant bien que mal de passer devant un autre garçon qu'il aurait certainement laissé passé au lieu de s'entêter s'il avait eu un minimum de bon sens. Mais c'était peine perdu, et il finit par s'asseoir sur sa valise au milieu du couloir, tandis que le garçon qui était passé à côté de lui s'installait à présent bien confortablement dans le compartiment qu'il avait abandonné quelques instants plus tôt. Il ne semblait pas avoir conscience du temps que mettrait le Poudlard Express à arriver à la gare de Pré-au-lard, et la jeune fille se demandait ce qu'il ferai, dans 2 ou 3 heures, lorsqu'il aurait mal aux jambes à force d'être resté assis comme un idiot sur sa valise dans le couloir du wagon. Il ne retournerai surement pas dans son compartiment, puisque l'autre garçon qu'il avait croisé s'y trouvait... La Serpentard piocha un chocogrenouille dans sa boite et posa négligemment cette dernière sur la banquette de son compartiment. Elle mordit rapidement dans la grenouille en chocolat avant que celle ci n'ait eu le temps de sauter et jeta un coup d'œil distrait au sorcier célèbre de la carte. C'était Gwenog Jones, la carte n°13. Elle l'avait déjà, aussi jeta-t-elle également la carte sur sa banquette, et reposa son regard sur le petit imbécile assit sur sa valise.

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La vipère n'avait pas pu s'empêcher de suivre de près le fait que Joey sorte de son compartiment. L'autre garçon s'était assis à sa place, et Joey se retrouva dans un couloir de passage, avec une vendeuse ambulante, et comme compagnie les yeux d'un serpent femelle qui ne cessait de l'épier.
Ce n'était pas tant le regard de la brune qui indisposa Joey, mais l'atmosphère que dégageait cette vie décalée : celle des sorciers ! Il n'avait rien demandé, rien aspiré, mais ses parents, à la notoriété accomplie au ministère en avait décidé autrement.
Joey bouillonnait de rage, il aurait tant aimé rester avec Dolly, seul dans sa bibliothèque, et ne jamais rencontrer un destin qui ne lui correspondra pas.
De toute évidence si tout le monde dans cette école de fous avait la dégaine de cette vipère de brune, ça annonçait des années d'études fortes en émotions et en évènements.
D'un sourire presque surnaturel et mesquin, il pensa que Dolly pourrait se surprendre à goûter ce serpent de fille qui le toisait depuis le départ du train.
Il tourna la tête et se pencha. Oui elle était toujours à le regarder. Et elle mâchonnait des bidules bizarres.
Se retournant vers les vitres, il se leva, rangea sa valise contre le mur du couloir, et continua de suivre des yeux le panorama qu'offrait le poudlard-express.

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Oui, apparemment il allait rester au milieu du couloir du wagon jusqu'à la fin du trajet. Elle aurait presque eu de la peine pour lui, enfin, si avoir de la peine pour quelqu'un lui était jamais venue à l'idée un jour de sa petite existence. Mais avec le peu qu'elle avait déjà vécu, et du haut de ses 12 ans, elle était plutôt amusée qu'autre chose. Mais elle n'en laissa rien paraître. Elle gardait un visage calme, comme si ses yeux étaient perdu dans le vide, bien qu'ils soient toujours fixés sur le visage du garçon. Cet exercice de maîtrise de soi, elle le faisait à merveille maintenant, depuis que sa mère le lui avait apprit en fait. C'était la base de tout. Il était essentiel de ne jamais trahir ses sentiments si on voulait avoir le dessus sur la personne à qui on s'adresse. Oh bien sûr, sa mère ne pensait pas que sa fille utiliserai cet exercice pour terrifier les plus jeunes élèves du château. Peut être souhaitait-elle simplement que sa fille ne devienne pas une de ces personnes qui se laissent marcher sur les pieds. Dans tous les cas, Lorena était loin d'être de ces personnes faibles. Elle jeta un coup d'œil par la fenêtre, puis à sa boite de chocogrenouille, et en repris un. Elle retourna s'asseoir sur la banquette de son compartiment, mais pas contre la fenêtre. Elle s'installa contre la porte du compartiment, de façon à pouvoir continuer d'observer le garçon. Elle se demanda dans quelle maison il irait. Si c'était à Poufsouffle, elle ne le lâcherai plus jusqu'à ce qu'elle quitte le château, et ferai de ses 6 premières années d'étude un enfer. Si c'était un Gryffondor ou un Serdaigle, elle se contenterai de l'ignorer mais ne se gênerai pas pour être désagréable avec lui si elle en avait l'occasion. Si c'était un Serpentard... Non, ça n'en serait pas un, elle était sur que non.

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A force de crampes, de mauvaises positions, Joey dut se rendre à l'évidence qu'il ne pourrait pas rester ainsi le restant du trajet.

* Mais où va ce satané train bon sang ? * maugréa-t-il à voix basse.

Il fit un tour d'horizon, les banquettes étaient toutes prises, la sienne était désormais occupée par un groupe d'élèves en robe noire, et plus question d'y aller.
Les autres wagons étaient remplis, seul le compartiment ou se trouvait la fille était disponible. A la première réflexion, Joey ne voulut pas y aller. Pas besoin d'être confronté encore une fois à ces yeux froids et silencieux.
Mais ce fut le besoin de confort qui l'emporta. Le jeune blond reprit sa valise, se leva, et se dirigea vers le compartiment de celle qui le scrutait depuis que ce maudit train avait démarré.
Arrivé face au compartiment, il ouvrit la porte, passa devant la fille, déposa sa valise près de lui et posa son séant sur la banquette.
Il poussa un soupir, qui n'exprimait pas la fatigue, mais un ras-le-bol significatif façe à cet interminable voyage qui devenait insupportable.
Puis, se lançant, il adressa la parole à la fille. Il prit une position décontractée, et posa une main sur sa valise et l'autre sur la banquette.

" Je me suis dit qu'au lieu d'user nos yeux à nous fixer, il vaudrait mieux finir par se parler. Alors voilà, je suis nouveau. Je débute cette année à cette école là, à Poudlard. " dit-il en usant l'expression d'une fatigue intense sur le nom de l'école tant il était joyeux de s'y rendre.

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La jeune verte et argent haussa un sourcil lorsqu'elle le vit se lever et se diriger vers son compartiment. Sans un mot, il commença à s'installer, tranquillement, comme si ce compartiment était le sien depuis le début du voyage. Cependant, lorsqu'il s'assit sur la banquette, la jeune fille affichait le même air calme que précédemment, comme si le fait qu'il vienne s'asseoir en sa compagnie de la surprenait pas.

Généralement quand on veut faire connaissance avec quelqu'un on commence par citer son nom et son prénom, lâcha-t-elle d'un ton acide après qu'il ai prit la parole pour la première fois.

En fait, bien qu'elle ne le montre nullement, elle état assez frustrée. C'était la première fois qu'elle avait de la compagnie dans le Poudlard Express, et même ses regards méchants n'avaient pas réussi à maintenir ce garçon à distance. Oui il était nouveau, cela se voyait tout de suite, autrement il ne se serait pas installé avec elle. En jetant un coup d'œil dans le couloir, elle remarqua les regards curieux des élèves assis dans le compartiment d'en face. C'était un peu gênant de constater qu'elle impressionnait beaucoup moins les élèves plus jeunes qu'elle une fois qu'un nouveau s'était installé dans son compartiment. SON compartiment ! Mais qu'est ce qu'il faisait la, lui ?

Humf... Grogna-t-elle après quelques secondes de silence. Oui ça se voit que tu es nouveau... Moi je suis Lorena Velasquez, en 2ème année à Serpentard...

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Joey fut assez peu surpris que tout le monde s'émoussait lorsqu'il entra dans le compartiment de la jeune fille. Pour tout dire il s'en fichait éperdument. Joey avait lorgné sur cette fille, le reste il s'en fichait tout bonnement. Les tenants et aboutissants des us et coutumes de cette école ne lui étaient pas connus, et Joey n'était pas enclin à se laisser embourber par des puérilités.
C'est vrai, il aurait pu se nommer en disant son nom et son prénom. Les principales occupations des deux élèves avaient été de se toiser, se scruter et s'épier. Pour le jeune garçon il était évident qu'il revienne sur leurs regards interminables pour s'annonçer. Ce qu'il fit en accusant la voix glaçiale de son " hôtesse " de compartiment.

" Stempleton, je suis Joey Stempleton. Ca te va ? Maintenant que je me suis présenté pourquoi personne ne s'asseoit içi ? Ils préfèrent tous s'entasser dans d'autres compartiments ? "

Joey jeta un regard vers les autres box du train; certains se turent, d'autres lançèrent de drôles de regards à la fille. Sans trop vouloir en voir plus, Joey reposa ses yeux sur la brune.
Il fut intrigué par l'accoutrement de la fille et par ce qu'elle mangeait. Une chose complètement inconnue à ses yeux attérissait dans la bouche de la brune. C'est là qu'il regrettait son croissant au beurre.

Invité

Généralement le regard que je leur jette suffit à les maintenir loin de moi, dit-elle d'un ton plus calme en braquant ses yeux noirs d'un air menaçant sur les idiots qui avaient le nez collé à la porte vitrée de leur compartiment. Cela suffit à ce que le petit groupe du compartiment d'en face détourne précipitamment la tête et semble plongé dans une conversation passionnante et dont Lorena n'était surtout pas le sujet de conversation.

La Serpentard releva la tête vers le dénommé Joey. Elle le vit lorgner sur la chocogrenouille qu'elle tenait à la main. Il avait l'air d'avoir faim, mais cela n'étonnait pas la jeune fille. Il n'avait mangé qu'une vulgaire pâtisserie moldu et avait complètement délaisser le chariot à friandise. Il ne devait véritablement rien connaître de Poudlard et du long trajet qui y conduisait. De même qu'il ne savait évidemment rien de la maison Serpentard, il se montrerai surement un peu plus méfiant envers elle sinon. Elle ne voulait pas vraiment savoir si c'était bien un sang de bourbe pourtant. Elle préférai rester ignorante quelques temps, jusqu'à arriver à la gare de Pré-au-Lard, sortir du train et ensuite faire mine qu'elle était horrifiée à l'idée d'avoir passer quelques heures en compagnie d'une telle personne. Elle pensa à ce qu'aurai dit sa mère. Elle lui en aurait certainement voulu de côtoyer de telles personnes...

Et hum... Tu viens d'où ?

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Joey se demandait beaucoup de choses. Malgrès son attitude d'adulte il était effaré de ce monde inconnu, ce monde qu'il avait toujours rejetté sans la moindre envie de le connaitre davantage. Il ne comprenait pas plus les attitudes des uns et des autres, ça le dépassait.
A la demande de la brune, Joey proposa un condenser de sa provenance.

" Je viens de San Fransisco, pour des raisons professionnelles, mes parents ont du venir à Londres. " dit-il d'un ton détaché, comme écoeuré de vivre à Londres.

Et tout bas, mais peut-être assez haut pour que la brune l'entende il lacha d'un ton méprisant en sifflant:

" Peste soit cette ville... "

Il resta un peu pensif à sa réfléxion, et tourna son regard vers la fille afin de lui demander:

" Et toi ? Je présume que tu es londonienne ? " en snobant son ton pour durçir sa façon de pensée des anglais.

Bien que Joey soit tolérant sur quelques aspects de la vie en général, il avait pris en grippe la ville de Londres le privant de ses habitudes américaines, tant sur un plan relationnel que sur l'aspect de ce qu'un adolescent peut attendre : l'épanouissement avec ses amis qu'il n'avait plus. Londres lui était antipathique, et ce fut une des raisons pour laquelle Joey s'était enfermé sur lui-même en coupant les contacts les plus fondamentaux avec ses parents.

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Il n'avait pas répondu à sa question. Enfin si, mais ce n'était pas cela qu'elle espérait avoir comme réponse. Elle aurait voulu savoir si ses parents étaient sorciers, savoir qu'il était américain à la base ne l'intéressant pas vraiment... C'était curieux que cette conversation ai l'aspect d'une conversation normale. A bien y réfléchir, elle n'avait jamais aborder ce genre de sujet avec les personnes qui l'entouraient au château. Elle se serait presque crue dans un de ces club de rencontre moldus.

Non pas du tout... Mes parents ont un manoir au Sud Ouest du pays, à une dizaine de minutes du bord de la mer. Il y a un petit village pas très loin, beaucoup de sorciers y habitent. Tous les élèves de Poudlard de vivent pas à Londre tu sais...

Oui, le manoir Velasquez... Généralement les moldu ne s'en approchaient pas. Aux derniers souvenirs de Lorena, son père avait jeté partout des sortilèges repousse moldu, et ils marchaient assez bien. Il avait même été jusqu'à jeter certains de ses sortilèges sur un bout de la place, en forme de croissant, presque invisible à la base puisque ce bout de plage était encadré par d'imposante falaise. Bref, quoi qu'il en soit, elle avait réussi à sortir quelques sous entendu sur ses origines de sang pure.

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Joey leva les deux sourcils en s'entendant dire que les parents de cette fille posséde un manoir. Du reste elle aussi le possédait un peu puisqu'elle y vivait et en parlait comme d'un des joyaux de la couronne d' Angleterre.
Il avait décelé dans sa façon de parler un peu de fierté, et même d'orgeuil lorsqu'elle en vint presque à dépeindre son manoir.

" Dis-donc, tes parents ont su se faire une place de choix dans la société ! "

Joey se tourna à nouveau vers la vitre du compartiment, celle qui donne vers l'exterieur, et perdit son regard encore une fois dans des les vallées que le train transperçait, et avec quelle hargne il courait vers cette école. A croire que le train sondait Joey, et qu'il pressait l'allure et la cadence chaque fois que Joey regrettait quelque chose de son ancienne vie.
Il revint à lui, comme un possédé, et lanca à nouveau une réponse.

Nous vivons dans le nord de Londres. Voilà tout ce que j'ai- à- dire-de-Londres." Les mots étaient annonés pour mieux prononçer son désintéret de la ville. " Et toi comment te nommes-tu ? Ca fait longtemps que tu fréquentes cette école de...hum, enfin cette école de magiciens ou de sorciers que sais-je ! "
Ca y était presque, Joey était fin prêt à lacher le morceau sur la différence qu'il y avait entre lui et TOUS les autres élèves de Poudlard.
Mais il avait hâte de connaitre le prénom de la brune.
Il est vrai que cette fameuse " brune " affichait une tendance à l'humeur ironique et moqueuse même. Serait-ce là la raison pour laquelle elle voyageait seule ? Joey tourna légèrement la tête vers les autres compartiments afin d'y observer d'autres exclamations ou d'interventions stupides. Que nenni, pas un de ces sorciers en herbe n'osaient même regarder dans la direction de cette fille au façiès cireux mais fin à la fois. Joey pensa avec amusement en la regardant qu'elle était peut-être une descendante de ce mage qui terrorise le monde des sorciers. Il en résulta un petit rictus qui fit prendre une tournure plus amusante à l'échange glaçial qui naissait dans ce wagon.

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Je te l'ai dis il y a quelques minutes à peine ça... Soupira-t-elle en entendant la question du garçon. Lorena Velasquez, 2ème année à Serpentard, ça veut dire que j'ai passé un an au château pour l'instant...

Mais la façon dont il parlait de Poudlard l'intriguait. Était-il sorcier ou sang de bourbe ? Si il était sorcier, alors il aurait du aller à Salem au État-Unis, et était déçu de devoir se contenter de Poudlard, même si c'était sans contest une des meilleures écoles de magie du monde... Mais Lorena se doutait que quelque soit l'endroit d'ou l'on vient, on aurait préféré y rester, et que cela devait jouer sur la façon de parler de Joey. Mais s'il était sang de bourbe... Oui, cela expliquerai son manque d'information sur Poudlard...

Oh mais parents, déclara-t-elle alors d'un ton calme. Plutôt la génération d'avant à mon avis, mes parents n'ont fait que profiter de l'héritage... Et Poudlard est une école de sorciers au passage, tes parents ne t'ont pas tout raconter sur le château ?

Question simple, lâchée avec un soupson d'impacience, destinée à ce que le garçon lui réponde avec argne et indignation qu'il en savait beaucoup plus sur Poudlard qu'il ne le laissai croire, et que ses parents étaient des sorciers respectables... Etc... Enfin, la jeune fille espérait qu'il réponde cela, mais elle ne pouvait pas l'y obliger...

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Joey se demandait pourquoi elle aussi prenait un temps d'absence lorsqu'elle finissait de lui parler. Etait-elle calculatrice, avait-elle eu le même problème que lui ? Quoi qu'il en soit Joey se lança, il ne pouvait pas continuer de lui demander comment elle se nommait ou d'où elle venait ou tout autre futilité.
Un regard en coin, il plissa les yeux afin de se préparer à la plus grande explication du siècle. Puis après tout, Joey n'y était pour rien dans son malheur, c'était dira-t-on un coup de malchance.

" Que ce soit aux états-unis, ou içi, je n'ai jamais ressenti le besoin de devenir un sorcier. Respectable ou non, je voulais suivre des études de bibliothécaire. Fiasco pour ça en Amérique. Arrivé içi, mes parents posèrent une nuée de questions conçernant mon état de santé. En " magiciens " respectables, ils se demandaient si j'avais des pulsions ou des sensations sur des changements éventuels de mon état psychologique. " Non, rien " je leur répondais. Je savais ou ils voulaient en venir. Jamais, tu entends jamais je n'aurais cru attérir içi. Et hors de question d'aller à Salem. J'ai perdu la partie et je me retrouve à devoir fouler le sol de Poudlard encore sept ans. Si tu as bien compris, je suis fils de sorciers, mais je suis un " cracmol. "
Oh, je sais ce que tu penses, mais en fait je suis un cracmol à moitié. On m'a examiné, j'ai des pouvoirs, mais je les refuse tellement qu'ils ne ressurgissent pas. Alors voilà, tu as cinq minutes pour t'exclaffer. Mais je ne suis pas un ignard sur ce monde, loin de là. J'en sais même plus que d'autres sorciers en herbe qui t'évitent. "

Joey se passa la langue sur les lèvres, et continua de plisser les yeux attendant avec méfiance la réponse de Lorena.

Invité

Je ne suis pas du genre à m'esclaffer, comme tu dis, lâcha-t-elle après une seconde de silence. D'ordinaire je pense que je t'aurai plutôt expliquer en long et en large ce que je pensais des cracmol, du moins tout ce que mes parents pensaient d'eux, comme quoi ces êtres devraient aller vivre parmi les moldu et tout ce qui va avec... Mais j'imagine qu'avec le décors que tu as placé autour de ta situation ça ne changerai rien...

Lorena n'était plus inquiète. Finalement, elle ne voyageait pas avec un vulgaire sang de bourbe, mais apparemment avec un sang pure, qui de plus avait suffisamment de caractère pour contrarier ses parents au point de dissimuler complètement ses capacités magiques. Le fait qu'il ne montre pas ses pouvoirs ne signifiait pas grand chose pour la jeune fille. Elle aussi pouvait faire semblant de ne pas en avoir. Elle était presque sur qu'une fois au château il changerait d'avis. Il ne pouvait en être autrement. La vie était tellement plus simple avec la magie...

Tu pourra toujours travailler dans ton salon de livre après Poudlard... Tu sera mageur, je pense même que tu peux quitter Poudlard à la fin de ta 6ème année si l'envie de chante...

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Soulagé de ne pas essuyer de moqueries puériles ou diverses inepties, Joey déplissa ses yeux. Visiblement Lorena en connaissait un rayon sur les cracmols, mais elle ne surprit pas Joey à le démonter.
Mais Joey n'avait pas tout dit. Peu importe, l'essentiel avait été dit et avoué. Pas facile de débuter son année à Poudlard en commençant ce genre d'avoeu ! Mais Joey avait autant de caractère qu'un chêne centenaire.

" Bien merci à toi de ne pas déverser des propos idiots. Mais vois-tu, être magicien ou sorcier, pour moi c'est pareil, n'est pas chose facile et aisée à maitriser. Se cacher du monde moldu dans la crainte d'être découvert ! Tu crois que l'autre là, ce mage qui terrorise tout le monde, sauf moi, en a cure des moldus ? Tu crois qu'il se préoccupe également des autres sorciers ? Non ! Et sur ce point, je suis d'accord avec lui. Mais dans la forme seulement, pas dans le fond. Tu imagines toujours rester en proie avec un secret de vie inavouable au reste du monde et devoir rester confiné dans cet état étriqué ? Toujours user de stratégies et de sorts pour déjouer la naïveté des moldus. C'est trop facile la magie Lorena. Une fois bibliothécaire, je travaillerai en moldu, et vivrai ma vie de magicien si je le sens. Tu vois Lorena, si ce mage noir n'était justement pas noir, je le suivrai dans son épopée. Mais on n'arrive à rien en semant la discorde et le trouble. Tu vois, même chez les " magots " y'a rien d'aussi facile que chez les moldus. Je ne suis pas pro-moldu, mais j'estime que nous devrions faire plus d'effort dans la pensée et l'intelligence. D'après les inombrables ouvrages que j'ai pu lire, c'est pas gagné. "

Joey parlait comme un ministre, et sa culture de lecteur averti faisait surface, mais il souhaitait installer qu'un discours courtois avec son interlocutrice.

Invité

Hé c'est bon t'énerve pas... Lâcha-t-elle d'un ton ironique. Pour un gamin de 11 ans, il avait l'air d'avoir pas mal réfléchit à la question. Mais il y avait plusieurs truc un peu idiot tout de même dans ce qu'il disait... Du genre 'tout le monde sauf moi'... Elle aurait eu tellement de truc à dire pour lui faire ravaler tout ses beaux discours sur le fait de vivre chez les sorciers ou non. Elle n'était pas d'accord avec ce qu'il racontait, mais même malgré le fait qu'il reste encore au moins 1h au trajet, elle n'avait pas envie de se lancer dans ce genre de conversation. Elle partait du principe que donner son avis sur certaines choses ne les ferait pas avancer. Mais elle avait l'impression que de toute façon, l'autre de quitterai pas son compartiment avant qu'il soit l'heure de descendre du train.

A mon avis tu ferait aussi bien de finir ermite au fin font d'une forêt... Et je crois aussi que quitte à vivre parmi les moldu, tu ferai mieux d'apprendre à maîtriser la magie qui est en toi plutôt que de la réprimer, car tôt ou tard elle sortira.

Elle ne développa pas plus. Elle préférait qu'il s'imagine ce qu'il voulait sur ce qu'elle venait de dire plutôt que de s'exprimer plus clairement. Elle n'aimait pas s'attarder trop longtemps sur un sujet en règle générale, et avoir quelqu'un en face d'elle qui est capable de parler 5 minutes sans reprendre son souffle sur un sujet tel que 'les sorciers doivent-ils vivre cachés' allait surement la rendre folle avant la fin du trajet...

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