Seule... Une nouvelle fois

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Lorena était encore dehors, malgré l'heure tardive. C'était samedi soir, et elle n'avait pas envie de retourner dans sa salle commune. Elle avait froid, mais de toute façon elle n'aurait pas beaucoup plus chaud dans les cachots de Poudlard. Même si l'idée d'aller s'installer dans un des fauteuils de la salle commune des serpentard, devant le grand feu de la cheminée était assez intéressante, la jeune fille préférait tout de même rester seule. Pourquoi ? Elle n'y avait pas tellement réfléchit. Cela faisait plusieurs jours maintenant qu'elle évitait les gens, même ceux de sa propre maison. Habituellement elle était plutôt du genre à chercher les ennuis, mais pas ce soir. Elle était fatiguée. Elle en avait marre. De quoi ? De tout et de rien à la fois. Elle écoutait le silence du parc en essayant elle même ne faire le moins de bruit possible. Ce silence avait quelque chose de rassurant. Pas qu'elle soit inquiète, au contraire. Elle se savait seule dans le parc, grâce au silence profond dont elle profitait. Elle était calme, mais depuis quelques temps son esprit était troublé. Comme si elle n'arrivait plus à penser normalement. Elle n'avait pas envie de parler, pas envie d'être avec les autres. Elle n'avait plus vraiment envie de quoi que ce soit en fait. Un ami peut être ? Qu'est ce que c'est d'abord, un ami ? Et à quoi ça sert ? La jeune verte et argent s'était toujours très bien débrouillée toute seule et elle ne voyait aucune raison pour que cela change. Cela faisait à peine quelques mois qu'elle était à Poudlard. Une première année comme les autres... Enfin, aucun première année n'oserait rester dehors à cette heure. Il faisait de plus en plus froid, et en cette période de l'année il faisait déjà presque nuit. Il ne restait plus grand chose du soleil dans le ciel mais ce n'était pas pour lui que Lorena était sorti. S'approchant d'un arbre, elle s'assit au milieu des racines et ferma les yeux, serrant sa cape noire autour d'elle.

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En cette belle soirée d'hiver, il commençait déjà à faire très froid dans le Parc. Le soleil était sur le point de se coucher, l'extérieur du château était désert. Depuis la fenêtre de sa chambre, Lizzie observait cette nature sur le point de s'endormir. Elle pensait à sa famille, à ses sœurs, à ses frères et à ses parents qui avaient dut être déçu d'apprendre son entrée à Poufsouffle et non à Serpentard. Certes, elle n'était pas la première de sa famille à aller là-bas, mais en général, les Werman avaient tendances à aller chez les Serpents. Mais ce n'était pas ça qui l'inquiétait le plus, ce qui lui manquait particulièrement, c'était ses sœurs. Toutes sans exception lui manquaient : Alice, Abygaëlle, Cécile, Wendy et Emilie. Quant à ses frères, ils étaient tellement jeunes qu'aucune attache sentimentale ne retenait la Poufsouffle à eux. Cependant, un sentiment de vide s'emparait souvent d'elle lorsqu'elle parlait de ses frères, car il était vrai, que Lizzie avait l'impression de manquer quelque chose avec ces derniers à cause de son absence. Malgré cela, Elizabeth était très heureuse à Poudlard. Elle s'était déjà fait quelques amis, et ses cours se déroulaient relativement bien. Elle n'avait eu aucuns problèmes. Que se soit médical ou autres. Tout ce déroulait dans le meilleur des cas, dans le meilleur des mondes.

Lizzie décida d'aller se coucher bien que l'heure fut avancée. Cependant, avant de quitter la fenêtre, elle jeta un dernier coup d'œil sur le Parc. Là, elle fut surprise d'apercevoir une jeune fille assise seule contre un arbre. Une terrible envie la submergea alors, celle d'aller rejoindre cette mystérieuse inconnue. Sans même réfléchir plus, elle enfila un pull et sa capa. Attrapa sa belle écharpe et mit son béret noir fétiche. Le couvre-feu n'était pas dépassé, elle ne risquait rien. La Poufsouffle sortit rapidement de son dortoir après avoir remit de l'ordre dans ses affaires dérangées. Elle traversa ensuite la Salle commune et adressa quelques salutations à ses connaissances. Enfin, elle accéda à la série de couloirs qui menait au Parc. Elizabeth les traversa d'un pas rapide. Arrivée dans le hall elle constata qu'encore beaucoup de personnes étaient dans la Grande Salle. La fillette jeta un regard distrait sur la pendule de l'entrée, et se dirigea ensuite vers l'extérieur. Lorsqu'elle franchit les portes du château, elle sentit le froid s'engouffrer jusqu'à l'intérieur de ses vêtements, et se maudit elle-même en pansant à la folle idée qui l'avait prise. Cependant, elle ne rebroussa pas chemin, et continua à s'avancer dans le Parc.

Au loin, elle vit le Lac, brillant déjà des premières clartés des étoiles. L'herbe, parsemée d'arbres s'étendait à perte de vue. Au-delà des forêts, et de la forêt interdite, on apercevait de nombreuses collines, et encore plus loin, l'horizon descendre, et le soleil disparaître. Dans ce magnifique paysage, ce qui angoissait le plus Lizzie était la Forêt Interdite. Les arbres inquiétant, la froideur des lieux, et l’obscurité qu’émanait cette dernière effrayait particulièrement la Poufsouffle.

Elizabeth reposa par la suite son regard sur la jeune assise près d’un arbre. Elle était seule, semblait frigorifiée. Lizzie continua à s’avancer vers elle, et plus elle s’avançait plus elle avait l’impression de connaître cette fille. Lorsqu’elle fut plus près encore, elle aperçut l’insigne de Serpentard cousu sur la cape. Cette fois, la Poufsouffle n’avait plus de doute sur l’identité de la personne qui se dressait devant elle. Lorena Velasquez. Elizabeth ne savait pas grand-chose sur elle si ne sait, qu’elle était Serpentard, et comme la tradition le voulait, fille d’une famille de Sang-Pur. La Serpentard était en première année avec elle, et bien que ses parents soi-eux-mêmes Sang-Pur, Lizzie ne se souvenait pas avoir connue la jeune fille avant son arrivé à Poudlard. Werman savait aussi que Lorena était particulièrement froide et distante avec les autres, et qu’elle avait peu d’amis. Seulement, ce trait de caractère n’empêcha pas Lizzie de s’approcher encore et encore de la digne héritière de Salazar. Arrivée, enfin à sa hauteur, et après avoir remit quelques mèches de ses cheveux roux derrières ses oreilles, Elizabeth déclara d’une voix douce à Lorena :

-Bonsoir Velasquez, puis-je m’asseoir et te tenir compagnie ?

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Lorena, dont l'ouïe s'était affinée au fur et à mesure que la nuit tombait sur le parc de Poudlard, avait entendu le bruit caractéristique de pas descendant les marches de pierre du château. Elle avait ensuite entendu le bruit se rapprocher d'elle. Elle était sûre que ces pas n'étaient pas ceux du garde chasse, pour la simple et bonne raison qu'ils auraient été beaucoup plus pesant. Une quelconque créature de la forêt interdite n'aurait pas non plus produit le même bruit. C'était un pas humain. Un professeur ? Non, les pas auraient été beaucoup plus précipité et le professeur en question aurait seulement attendu d'être à porter de voie pour commencer à tempêter sur une première année, seule dans le parc plonger dans une obscurité grandissante alors que l'heure du couvre feu approchait à grand pas. Un élève alors. Un préfet ? Non plus, le préfet en question aurait également commencer ses reproches au moment même ou il était sur d'être à porter de voie. Et puis, les pas étaient calmes. On entendait vaguement le bruit d'une cape qui voletait légèrement derrière son ou sa propriétaire. Elle entendit alors une voie douce à côté d'elle, juste après que les pas se soient arrêtés.

-Me tenir compagnie ? Certainement, j'imagine que n'as pas traverser le parc ainsi, alors que le couvre feu approche, simplement pour me poser la question de savoir si je t'en donnais ou non l'autorisation... En revanche je te déconseille de t'asseoir, le sol commence à être de plus en plus froid.

Curieusement, le ton qu'elle avait utilisé n'était pas aussi froid qu'a l'ordinaire. A croire que le vent glaciale qui commençait à se lever sur le parc se nourrissait de tout ce qu'il trouvait qui puisse le renforcer. Peut être également que la mauvaise humeur de la jeune verte et argent s'estompait sitôt que le soleil fut couché. Ouvrant les yeux, elle pensa que de toute façon, elle serait toujours capable de sortir une réplique cinglante, même si son effet était quelque peu atténué par un ton qu'on pourrait qualifier de normal. La jeune fille qui avait parlé avait les cheveux roux, facilement visible malgré le peu de lumière qui parvenait encore jusqu'à elles. Cette unique caractéristique suffit à la Serpentard pour reconnaître une première année de Poufsouffle. D'après ce qu'elle avait observé, cette jeune fille était issu d'une famille de sang pur, certainement assez aisée. Comment le savait-elle ? Il n'y avait qu'a regarder sa démarche: le dos droit et le menton relevé, qui s'opposait radicalement à toute cette racaille venant de quelconque famille de sorcier qui marchait la plupart du temps les épaules voutées en riant à gorge déployée sans aucune retenue. En fait, depuis le début de l'année, à force d'observation, Lorena avait repéré tous les élèves venant de famille convenable. Il était dommage cependant, qu'une jeune fille venant apparemment d'une famille convenable ai été envoyé à Poufsouffle.

-Que me veux tu ?

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Après avoir prononcé ces quelques mots, Elizabeth resserra les pants de sa cape. Il faisait froid, très froid, trop froid. D'ailleurs, Lorena le lui confirma quelques secondes plus tard. Lizzie fut choquée entendant la douceur de la voix de Lorena. D'habitude, et envers tout le monde, la Serpentard était froide et distante, mais là, elle semblait calme, douce et apaisée. Cela étonna énormément la Poufsouffle qui en sourit. Puis, avant même qu'Elizabeth eut le temps de parler, Lorena reprit, lui demandant ce que la Poufsouffle lui voulait. Elizabeth répondit alors d'un ton agréable et en souriant.

-Oh, je suis juste venue te voir car tu étais seule. J'étais dans ma chambre lorsque je t'ai vu là, contre l'arbre. Je me suis dit qu'il serait agréable de ma part de venir te voir. J'avais aussi imaginé que nous puissions parler et apprendre à nous connaître. Mes parents m'ont souvent parlé de ta famille, mais nous n'avons jamais eut le plaisir de nous rencontrer. Je trouve que Poudlard est un bon endroit pour arriver à se connaître, tu ne penses pas ?

Elizabeth termine sa tirade sur une note joyeuse dans le but de détendre l'atmosphère qui lui semblait bien froide et morte, à cet instant.

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[navrée j'ai mis du temps à répondre :s]

Lorena ferma les yeux de nouveau, essayant de se persuader que le froid qui régnait dans le parc ce soir la n'existait que dans sa tête. Elle avait entendu parler de sorciers capables de rester très peu vêtues dehors même lorsque l'hiver était la. Peut être en était-elle capable aussi, il suffisait d'un peu de persuasion et la chose était faite. Malgré tout, elle n'en était pas encore au même stade que ces fameux sorciers. Elle avait de plus en plus froid, mais l'illusion était une de ses spécialité et elle s'arrangea pour que le frisson qui lui tenait compagnie depuis tout à l'heure ne se fasse pas voir de la jeune Poufsouffle.

Si tu devais venir me tenir compagnie chaque fois que je suis seule tu y passerai ta vie... Enfin bon, tu fais ce qu'il te plais après tout. Oui je connais ta famille aussi, enfin, de nom au moins...

Ce n'était pas tout à fait vraie, mais étant donné qu'il y avait peu de famille de sang pure, Lorena était presque sûre que le nom de famille de la jeune fille avait déjà été évoqué sous son toit. Peut être même s'étaient-elle déjà croisées étant petites, mais en ce cas elle ne s'en souvenait plus. Et puis, il ne fallait pas oublier que presque toutes les familles de sang pure étaient parentes, à un moment ou a un autre de leur arbre généalogique. Si la famille de la jeune fille était pure de longue date, il y avait fort à parier qu'elles étaient cousines, même de loin. Elle ne répondit pas sur le fait qu'elles pourraient éventuellement faire connaissance. Après tout, si elle voulait vraiment le faire, Lorena ne pourrait pas faire grand chose contre. Elle n'était pas vraiment sûre non plus d'être réellement contre, mis à part le fait qu'elle ne savait pas si elle était capable d'assumer le fait d'avoir une amie à Poufsouffle, elle se demandait en fait si elle n'allait pas le cacher face aux autres Serpentard...

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La réponse qu'adressa Lorena à Lizzie, parue à la jeune Poufsouffle bien triste. C'est vrai quoi ! Qui, à cet âge méritait d'être toujours seule ? Personne, ça Elizabeth en était convaincue. Mais Lorena en souffrait-elle vraiment avec le temps ? La seule qui le s'avait vraiment était elle-même, enfin seulement si elle l'avait découvert... Bref...
La Poufsouffle, bien décidée à faire sortir la Serpentard de ses gonds d'une manière ou d'une autre tenta après la douceur et la plaisanterie, la provocation.

-Et bien certes, j'y passerais ma vie, et te suiverais au bout du monde, si c'est le seul moyen de te décrocher un mot des lèvres. Où si, vraiment je t'insupporte et t'empêche de respirer, ce qui je pense n'est pas vrai, je te laisserais définitevement croupir seule dans ta crevasse !!!

Elizabeth, un rictus moqueur accroché à ses lèvres, termina ainsi sa déclaration. Elle y était sans doute été un peu fort, mais si c'était le seul moyen de faire réagir Lorena, Elizabeth était prête à tout tenter. Cependant, ce mettant à sa place, il fallait aussi comprendre, qu'il ne serait sans doute pas facile pour une Serpentard, d'endosser le titre, d'avoir une amie Poufsouffle. Malgré cela, Lizzie pensait dur comme fer qu'une véritable amitié valait bien plus qu'un sourire hypocrite, lancé dans un couloir par une et un camarade de maison. Enfin, c'était son avis, et la Poufsouffle savait très bien que tous ne le partagerait pas dans les rangs de la très célèbre maison de Salazar Serpentard. Ah ! Les étriqués d'esprits étaient si nombreux !! Enfin, à quoi bon se lancer dans un débat sans issu.
Sortant, de son tripe personnel, Elizabeth se tourna de nouveau dans la direction de Lorena, en plantant son regard azur dans celui de la jeune fille ; attendant une réponse que la Poufsouffle sentait iminente...

Invité

Hé bien, voila qui réglait la question. Lorena n'aurait pas besoin de cacher à qui que ce soit qu'elle avait une amie à Poufsouffle, pour la simple et bonne raison que ce n'était pas le cas, et que ce ne serait jamais le cas. Effectivement, Lorena fut assez surprise de la réponse que la jeune fille lui adressa. Mais encore une fois, elle n'en montra rien. Chez la plupart des gens, n'observer aucune réaction chez quelqu'un qu'on cherche à énerver est assez frustrant.

Tu es idiote. Ce que tu viens de dire n'est absolument pas fondé et, même si tu n'es pas à Serdaigle, j'aurai au moins espéré que tu sois assez intelligente pour répondre quelque chose de sensé. Me suivre au bout du monde uniquement pour me décrocher un mot des lèvres comme tu dis serait inutile puisque, comme tu l'a sans doute remarqué, du moins je l'espère, je répond à chacune de tes question depuis au moins 5 bonnes minutes. Quand au fait que tu m'insupporte ou m'empêche de respirer, c'est un peu exagéré comme terme mais si tu continu comme tu es lancée, effectivement tu va m'ennuyer rapidement. Quoi qu'il en soit, si j'avais le choix entre me faire suivre au bout du monde par une petite idiote qui a atterri à Poufsouffle ou me voir abandonnée au fond d'une crevasse par cette même idiote, je pense sérieusement que je choisirai la deuxième option. Maintenant je pense que tu n'as pas traverser le parc uniquement pour m'entendre dire ça, alors si tu me disais véritablement pourquoi tu es venue je pense que cela nous ferait gagner du temps.

La jeune vert et argent avait enchainer cela d'un ton calme. Toute sa tirade la faisait apparaitre comme une jeune fille calme, ce qu'elle était véritablement, mais on percevait tout de même une touche de froideur dans sa voie, comme si elle avait voulu effrayer légèrement la jeune Poufsouffle. Mais cela après tout, c'était son objectif second. Elle n'aimait pas particulièrement être importuner lorsqu'elle était seule, et encore moins pour se faire insulter de la sorte.

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La réponse de Lorena fut, aux yeux d'Elizabeth, et bien qu'elle fut calme, glaciale. Mais enfin, elle lui avait répondu autrement qu'en répondant simplement à des questions. Une discussion était normalement constituée de questions et de réponses venant des deux côtés et pas d'un côté unique.

-Certes, je suis une idiote, mais avant que moi, pauvre idiote te quitte, je vais te dire quelque chose. Je te respectes et surtout, je t'admire. Malgré le fait que certains te voient d'un mauvais oeil, tu gardes le menton levé, la tête haute et ton sang-froid. J'avais pensé ce soir, qu'en allant te voir, nous aurions pu devenir amie, mais j'imagine que tu veux pas devenir amie avec une idiote. Je suis déçue... Et bien tanpis, je vais retourner dans mon dortoir en imaginant ce qu'aurait pu être notre amitié. J'aurais au moins essayer de te convaincre. Meci pour la soirée, et puis, à un de ses jours...

En prononçant sa tirade, Lizzie avait sentit sa voix se briser peu à peu. Elle n'aimait blesser, ou embêter les gens et c'est ce qu'elle avait fait. Une larme discrète roula sur sa joue, puis celle-ci fut suivie d'une deuxième, puis d'une troisième, et ainsi de suite, avant qu'Elizabeth ne pleura totalement. Elle se détourna de la Serpentard en pensant qu'elle l'avait définitivement perdue. Certes une Serpentard pouvait avoir une amie idiote, mais si celle-ci était en plus à Poufsouffle et pleurnichait pour un rien, c'était finit.
Triste, déçue et totalement anéantie, Elizabeth commença à retourner vers le château en pensant qu'à chaque pas, elle s'éloignait un peu plus de celle qui aurait pu être son amie, et tout ça, par sa faute.

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Oui moi aussi je suis déçue...

De cette voix toujours calme, elle s'était relevée et regardait la jeune Poufsouffle, le dos tourné à elle, qui commençait à repartir vers le château. Ce n'était plus une touche de froideur qu'on percevait à présent mais comme une note de reproche. Lorena ne pouvait cependant s'empêcher d'éprouver comme un sentiment de fierté. Depuis qu'elle était au château elle avait toujours fait beaucoup d'efforts pour montrer de quel sang elle était, pour montrer qu'elle en était fière, qu'elle était issue d'une famille noble et respectable, qu'elle était bien élevée et qu'elle savait se tenir en publique. Et d'après Elizabeth, son effet avait réussi, puisque certains l'avait remarqué. Si elle l'avait vue, d'autres l'avaient vu aussi.

Vois-tu, je suis à Serpentard parce que mes parents m'ont appris certaines choses qui ont fait de moi ce que je suis, qui me font croire en certaines choses auxquelles d'autres ne croient pas. Je suis comme je suis, et j'ai donc certains principes. Ces principes me font penser qu'avoir une "amie" comme tu dis à Poufsouffle n'est pas acceptable. Je suis distante avec les élèves des autres maisons car pour moi ils n'ont rien d'exceptionnel. Ceux de ma maison partagent souvent les mêmes principes que moi, mais ça je ne te le dis uniquement pour que tu comprenne que je ne suis pas la petite fille coupée du monde que tu pensais que j'étais. Si je suis déçue à présent c'est parce que toi qui es issue d'une famille convenable, car je sais que certains membres de ta famille sont passés par Serpentard, je pensais que tu aurait peut être également certains principes que j'ai. Dans ce cas et uniquement dans ce cas nous aurions pu partager un genre d'amitié. Mais sache tout de même que je ne suis pas de celles qui cherchent à s'entourer d'une bande d'ami très cool, je me plais très bien dans la solitude et je préfère être seule que mal accompagnée.

Elle marqua une pause pour reprendre son souffle. La silhouette rendu indistincte par l'obscurité qui s'étalait dans le parc s'était arrêtée. C'est vrai, Lorena aurait pu consentir à échanger quelques mots avec elle de temps à autres. Mais maintenant c'était à son tour de tester la Poufsouffle. Elle voulait voir si elle était digne de sa famille.

Je voudrai également que tu sache que je ne t'offrirai pas de mouchoir pour sécher tes larmes. C'est à toi de voir si nous pouvons avoir une conversation convenable ou si tu préfère retourner pleurer dans ton dortoir. J'ai un principe qui me dit que je dois toujours garder mes émotions pour moi, et quand j'ai le temps et que je suis seule, je repense à certaines émotions et je les range de telle sorte qu'elles ne m'importunent plus. Ce n'est pas parce que je montre distante et froide que je ne ressent rien.

[hj: et c'est vrai ^^ lol dans un autre forum que j'ai fait avec Lorena, un garçon de Gryffondor a réussi à la faire fondre :p XD c'était assez amusant à jouer ^^]

Invité

-Certes, et on m'a toujours inculqué les mêmes principes, mais il se trouve qu'aujourd'hui, dans ma vie, il se passe des choses qui ne peuvent m'empêcher de cacher mes larmes. Cependant, si tu es prête tout comme moi à faire un effort, je pense que nou serons capable d'être des amies, voir peut-être, avec le temps, des confidentes. Cependant, à l'instant présent, je suis prête à faire l'effort ; je comprends qu'être avec une Poufsouffle puisse te paraître embarrassant, mais personnellement, le regard des autres ne m'interesse pas. Ce qu'ils pourront dire m'importera peu. Et puis, ce n'est pas comme si j'étais une née Moldu n'est-ce pas ? Je suis une Sang-Pure tout comme toi, et malgré nos maisons, je pense que nous nous ressemblons plus que tu ne veux le croire, ou le voir. Cependant, si tu ne veux pas, sache que je ne mettrais pas à tes pieds, j'ai tout de même des valeurs et un nom à porter, je ne le salirais pas !

Elizabeth avait terminé son discours avec une pointe de rire pour la dernière phrase. Avec ce qu'elle venait de dire, la Poufsouffle espérait avoir convaincue Lorena, mais il fallait s'avouer que cette dernière n'était forcément simple à convaincre, et que s'il elles arrivaient à devenir amie, son amitié devrait se mériter...

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