Discussion entre deux vieux hommes

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Albus Dumbledore ne s'était jamais aussi bien porté avant un jour de rentrée. Il se sentait jeune même si de temps à autre ses vieux os en disait le contraire. Harry Potter devait faire sa rentrée dans quelques jours, et c'est pour cela que le directeur de Poudlard avait envoyé Hagrid pour aider le survivant à faire ses achats scolaires ; craignant sans doute que sa famille adoptive, les Dursley, ne soient dans l'incapacité d'aider le jeune sorcier.

Il venait d'ailleurs juste de recevoir une lettre du demi-géant qui lui expliquait que les choses se déroulaient assez bien même si le premier contact avec la famille de Harry ne s'était pas passé dans les meilleures conditions.

A présent rassuré, le vieux directeur pouvait aller rendre visite à un vieux collègue qui enseignait à Poudlard depuis de très très nombreuses années, Stanislas Brulôpot. Le professeur de soins aux créatures magiques était arrivé quasiment la même année que Dumbledore qui avait d'abord enseigné la métamorphose.

Le directeur descendait donc les escaliers et arriva bientôt devant la porte du bureau du vieux professeur. Il toqua et attendit une réponse.

Invité

Stanislas était sur son fauteuil, en train de boire une tasse de thé et des biscuits japonais. Pendant les vacances, Stanislas avait fait un voyage au Japon.
Il avait trouvé cela bizarre que les personnes ont des yeux étirés, bridés. Enfin, ce nétait pas la première fois qu'il en voyait mais là, c'était toutes les personnes habitant au Japon.

Stanislas bu une gorgée et entendit des bruits de pas derrière sa porte puis, quelqu'un toqua.
Il mit vite fait un livre devant lui - pour ne pas dire qu'il ne travaillait pas - et regarda la porte, avec un léger sourire.

- Entrez...

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Le directeur de Poudlard entra alors, majestueusement. Il inspirait toujours le calme et le respect. Il abordait ce jour-là une robe de couleur bordeaux, brodée avec des fils d'or. Il se dirigea vers Stanislas et lui serra la main et observa le livre que le professeur avait disposé devant lui.

- Ce n'est pas la peine de faire semblant de travailler mon cher Stan'.

Le vieil homme s'assit devant son collègue et l'observa avec ses yeux bleus. Il avait toujours apprécié le professeur de soins aux créatures magiques pour son calme. De plus Stanislas Brûlopot était une encyclopédie vivante sur les créatures magiques et sur les soins qu'il fallait leur apporter, et d'ailleurs c'était un des meilleur professeur du château.

- Alors comment s'est passé ton séjour au Japon ?

Invité

Stanislas sera la main de Albus Dumbledore. Il était très content de le revoir "Ce n'est pas la peine de faire semblant de travailler mon cher Stan'." Il fit un sourire et regarda le livre.

- Comment tu as deviné ? Tu m'épateras toujours mon cher Albus.

"Alors comment s'est passé ton séjour au Japon ?" Stanislas lui fit un sourire. Il regarda Albus et sa longue barbe.

- Assez bizarre. Toutes les personnes ont les yeux bridés, ça ma surpris... Une tasse de thé ? Ou bien alors des biscuits Japonais ?

Stanislas se leva pour prendre une tasse de thé.

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Albus eut un sourire. Il devinait beaucoup de choses en effet. Il observa son vieil ami et collègue.

- Roh tu sais, avec l'âge nous avons acquis de la sagesse et donc nous voyons un peu plus de choses que lorsque nous étions jeune.

En vérité Albus était trop modeste.
S'il arrivait avoir tant de choses c'est qu'il était tout simplement supérieur en intelligence par rapport aux autres sorciers. C'était un homme extrêmement cultivé et qui, de plus, restait le seul sorcier qu'ait toujours craint Lord Voldemort, le mage noir le plus puissant de tous les temps, anéanti par le jeune Harry il y a de cela une dizaine d'années. Enfin beaucoup le disaient mort ; mais pour le directeur cela ne restait que des balivernes.

Le professeur de soins aux créatures magiques proposa ensuite une tasse de thé ainsi que des biscuits à son collègue.

- Je veux bien Stanislas, merci.

Invité

"- Roh tu sais, avec l'âge nous avons acquis de la sagesse et donc nous voyons un peu plus de choses que lorsque nous étions jeune. " Oh, Albus Dumbledore était et demeure toujours un grand homme. Il est intelligent, calme, toujours du côté positif. Stanislas avait de la chance de le connaître très bien.

- Oh, je pense que tu es trop modeste Albus.

Stanislas se leva, donne à Albus une tasse de thé, mit quelques biscuits à côté de la tasse, et mit du sopalin à côté de la tasse de Albus.

- Tu as fait quoi pendant les vacances ? C'est bientôt la rentrée... ce n'est pas cette année ou Harry Potter vient ?

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Albus Dumbledore remercia son collègue et porta la tasse de thé à ses lèvres. Il en but une gorgée et posa la tasse avec délicatesse sur le bureau devant lui. Stanislas lui demanda alors s'il avait passé de bonnes vacances. Le directeur sembla méditer sur la question et prit quelques secondes de réflexion.

- Et bien pour être franc je ne suis pas sorti du château durant tout l'été. Et non de nombreuses questions administratives m'ont obligé à rester à Poudlard, notamment pour organiser la protection de la pierre philosophale. Je suppose que tu es déjà au courant, Pomona a prévenu tous les professeurs. Hagrid doit s'occuper de la récupérer dans quelques jours, j'espère que nous pourrons la conserver en lieu sûr.

Il continua à boire le thé.

- J'ai également rencontré notre nouveau professeur de défense contre les forces du mal. Je sais pas si tu te souviens de Quirinus Quirell, ce jeune homme bègue qui enseignait l'étude des moldus avant de partir en voyage. Et bien c'est lui qui prendra le poste.

Stanislas lui posa ensuite une question sur Harry Potter - ah le fameux Harry ! Tout le monde lui en parlait.

- En effet c'est cette année qu'il va faire sa rentrée...

Cependant il resta assez discret à propos du jeune homme.

Invité

Le professeur Dumbledore n'avait pas pu aller en vacances à cause de l'administration de Poudlard. Il ne partait jamais en vacances dommage, il en aurait sans nul doute besoin. Albus lui dit aussi qu'il avait déjà un professeur de défense contre les forces du mal, un certain Quirinus Quirell. Stalislas l'aimait pas trop et il allait le lui montrer cette année.

- Mmm dommage que ce soit lui...

Stanislas afficha une petite grimace. Son regard se posa sur une plante. Une belle plante que sa femme, Francine, lui avait offert pour son anniversaire. Malheureusement la Francine est morte de vieillesse... Stanislas s'en ai remit mais avec difficulté. Maintenant, sa plante, elle s'appelait Francine, comme sa femme et il y tenait beaucoup.

- Albus, prend donc un biscuit, ils sont très bons

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Albus observa son collègue d'un air surpris.

- Qu'as-tu contre Quirinus ? C'est un enseignant compétent.

Le professeur de soins aux créatures magiques proposa alors d'autres biscuits au directeur. Le vieil homme approcha la main de l'assiette et ne vit pas sa manche foncer droit sur la plante, la fameuse francine. Lorsque Dumbledore retira sa main, un biscuit tenu fermement, sa longue manche renversa la francine qui atterrit par terre dans un grand fracas, en milles morceaux, de la terre partout et définitivement perdu la francine.

Dumbledore ouvrit de grands yeux.

- Roh la francine ! Excuse moi Stan' je suis vraiment maladroit !

Invité

Stanislas n'aimait pas du tout Quirinus Quirell. Pourquoi demandait Dumbledore ? Parce qu'il ne l'aimait pas^^ Ses manières ne lui plaisaient pas du tout. Stanislas préféra ne pas répondre à son vieux ami. Il regarda Albus prendre un biscuit. Seulement voilà, avec les grosses manches de Dumbledore, il renversa la Francine. Stanislas hurla un grand "HA" en ce tenant le peu de cheveux restant sur sa tête :

HAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!

Il se leva précipitamment et alla vers la francine. Mon dieu, plus de francine, le seul souvenir de sa femme, cassé, en mille morceaux : la terre de partout, le vase cassé et la petite francine par terre. Non, non, c'était un cauchemar... Il plaça ses mains sur sa poitrine, en forme de croix et tomba par terre, sur le dos.

- Pourquoi ma francine.... ce n'est pas possible.... dit-il en marmonnant

Il se redressa et regarda Albus d'un regard noir.

Ma pauvre francine... tu as vu comment est ma francine maintenant ?!?
Stanislas rampa jusqu'à sa francine, prit le reste de sa plante dans les bras. En même temps, il se rongeait les lèvres de colère après son ami. Il ouvrit même sa bouche pour parler mais aucuns sons ne sortit.

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Albus eut un air désolé. La pauvre Francine de son ami était à terre, réduite en miettes.
Bien entendu n'importe quel sorcier aurait pu la réparer d'un coup de baguette magique mais Stanislas semblait perdu dans sa confusion. Il fit un tas de mimiques et tomba même en arrière.

- Stan' ne t'enerve pas comme ça...

Le directeur prit alors sa baguette magique et la pointa sur le pot de terre de la francine qui reprit aussitôt une consistance normale. Dumbledore tendit la francine à son ami avec un grand sourire.

- Ce n'était donc pas la peine de te mettre dans un état pareil. La francine est toute neuve.

Invité

"Stan' ne t'énerve pas comme ça... " Venait de dire Dumbledore. Stanislas le regardait toujours avec un regard noir.

- MAIS JE M'ENERVE PAS NA !

Stanislas quitta pas le moindre geste de Dumbledore. Avec un coup de baguette magique, il avait remit la francine comme elle était avant. Stanislas le regarda comme ça : ici "Ce n'était donc pas la peine de te mettre dans un état pareil. La francine est toute neuve."

- Merci Albus... mais quand même, ce n'est pas la même francine.

Il prit la francine délicatement et la remit sur son bureau.

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Dumbledore eut un air amusé.

- Tu es d'une mauvaise foie mon cher Stan' !

Il fut alors le temps pour le vénérable directeur de goûter les gâteaux que le professeur Brulôpot lui avait proposé. Il en prit et y croqua dedans.

- Délicieux tes gâteaux Stan', il faudra que tu me passe ta recette.

Toujours avec un sourire apaisant sur le visage il reprit un biscuit, faisant attention cette fois ci à ses grandes manches et donc à ne rien faire basculer car cette fois-ci Stanislas pourrait bien avoir un attaque qui lui serait fatale.

Invité

Stanislas avait un grand sourire. Il retourna s'asseoir en faisant pleins de mimiques "Tu es d'une mauvaise foie mon cher Stan' ! " Stanislas préféra ne rien dire, de peur que son vieux ami le prenne mal. Enfin vous me direz que Alb' prend les choses avec toujours un grand sourire. "Délicieux tes gâteaux Stan', il faudra que tu me passe ta recette. " "Quand Alb' eu finit de dire cette phrase, Stan' le regarda bizarrement."

- Je ne connais pas la recette Alb', j'ai juste acheter ses biscuits dans une boutique japonaise... en parlant de ça, un jeune homme me regardait bizarrement quand je lui ai dit que je voulais les biscuits... ils sont bizarres tu ne trouves pas Alb' ?

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Albus termina sa tasse de thé et la posa sur le bureau du professeur. Le vieux directeur connaissait de nombreuses civilisations car c'était un homme qui avait beaucoup voyagé dans le passé, il ne les trovait donc pas tellement bizarres.

- Non je ne trouve pas Stan', tu sais j'ai vécu avec tellement de populations... Tiens si tu devais passer une semaine entière avec des trolls des montagnes je suis sûr qu'ils ne t'offriraient pas des gâteaux.

Il jeta un nouveau coup d'oeil sur la francine, à présent réparée et s'aperçut alors qu'il n'avait plus de thé.

- Je prendrais volontiers une nouvelle tasse de thé...

Invité

Stanislas regarda bizarrement Albus "Non je ne trouve pas Stan', tu sais j'ai vécu avec tellement de populations... Tiens si tu devais passer une semaine entière avec des trolls des montagnes je suis sûr qu'ils ne t'offriraient pas des gâteaux." Il ronchonna et remua un peu son fauteuil.

- J'en suis sur aussi Albus... Seulement, je ne verrais pas pourquoi j'irais avec des trolls des montagnes...

Stanislas prit un gâteau et le mangea bruyamment. Il mit des miettes sur sa chemise (dont les boutons commençaient à craquer) et il regarda sa francine... Il pansa de nouveau à elle et pendant ce temps, il avait la bouche ouverte. Elle était si belle la francine, si douce... "Je prendrais volontiers une nouvelle tasse de thé..." Voilà, Albus venait de gâcher son petit rêve. Il sursauta et finit d'avaler son gâteau. Il prit la téillère ( que francine lui avait offert) et en vida dans la tasse de son ami.

- Tu aurais pu t'en servir Alb' dit Stanislas avec un sourire peu aimable.

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Visiblement Stanislas Brulopot était entré dans un rêve agréable car lorsque le directeur de Poudlard lui demande une tasse de thé il lui répondit d'un ton peu aimable qu'il aurait pu se le servir lui-même. Cependant Dumbledore avait toujours réponse à tout.

- Et bien lorsque l'on est poli on sert ses invités...

Il observa alors Stanislas derrière ses lunettes en demi-lune. Le vieil homme n'était plus le même depuis que sa Francine était morte il y a avait de cela quelques années. Avant Brulopot était un homme jovial et calme, l'enseignement étant sa seule passion. Sa vie était un magnifique compte de fées si seulement sa Francine n'était pas morte ! Depuis ce terrible jour Stanislas Brulopot n'avait pas retrouvé goût à la vie. Il vivait parce qu'il le fallait mais le directeur savait que le coeur n'y était plus depuis bien longtemps.

Lentement alors il but une gorgée de thé et attendit que son collègue prenne la parole.

Invité

Stanislas reprit un gâteau venant du Japon. A force d'en manger, il prendra des kilos même si ce n'était pas bon pour sa grosse silhouette. "Et bien lorsque l'on est poli on sert ses invités..." Le vieil homme haussa les épaules et regarda son vieux ami.

- De toute façon je t'ai servi alors pourquoi tu ronchonnes encore ?

Stan' croisa les bras et avala les derniers morceaux de son biscuit. Son regard se posa sur la plante et ouvrit grand les yeux. Effectivement, Brûlopot était encore dans un souvenir.

Il était jeune, avec sa jeune épouse, Francine. Ils venèrent de se marier et les deux jeunes étaient très heureux. Stanislas avait porté sa femme dans les bras, pendant la photo du mariage (maintenant il ne pourrait plus le faire, à cause de ses rhumatismes). Le soir même, le jeune couple passèrent une nuit torride (héhé), c'était leur nuit de noce et le seul...

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Albus Dumbledore esquissa un sourire. Son vieil ami qui avait autrefois était mis en examen près de soixante deux fois avait toujours été de nature ronchonne. Il fallait dire que durant ses jeunes années Stanislas n'avait pas toujours été très prudent, mettant quelque fois la vie de ses élèves en péril. Heureusement avec les années il s'était assagit et enseignait aujourd'hui avec prudence les mystères qui entouraient les créatures magiques. Justement Albus se souvenait que Stanislas ne s'entendait pas tellement avec l'ancien directeur de Poudlard, Armando Dippet.

- Tu te souviens de Armando ? demanda Albus sur le ton de conversation.

Il se resservit alors une part de gâteau.

- Il a faillit te renvoyer plusieurs fois... Au final c'est lui qui est partit et toi tu es resté. D'ailleurs c'est gentil à toi de ne pas vouloir prendre ta retraite tout de suite, j'ai déjà du mal à trouver un professeur de défense contre les forces du mal... Et puis j'ai besoin de toi à Poudlard, mon vieil ami.

Il lui fit un sourire et fit mine de contempler le bureau que Brûlopot occupait depuis des années.

- Autrefois ton bureau n'était pas à l'extérieur Stanislas ? Mais je crois bien que tu t'étais plains car il n'y avait pas de chauffage ?

Invité

Stanislas n'aimait pas du tout l'ancien directeur et il était soulagé qu'il soit partit. Quand Stanislas était plus jeune, il n'aimait pas les sorciers ridés, petits, frêles et chauves. Malheureusement, maintenant c'était Stanislas qui était petit, ridés et il commençait a avoir plus de cheveux sur sa tête.

Oui, je m'en rappel, j'ai même été mis en examen plus de soixante fois, je ne sais pas si tu t'en souviens... D'ailleurs, je n'aimais pas ce bonhomme.

Quand Brûlopot était plus jeune, il n'était pas frilleux, mais étant plus âgé, il avait du sang de grenouille, il détestait le froid et le soleil, il n'aimait pas les feuilles, la pluie, en gros, il n'aimait rien comme saisons.

Oui, il n'y avait pas de chauffage...

Il regarda son vieil ami et lui adressa un sourire.

Ah, j'ai quelque chose à te montrer Albus enfin plutôt à te donner...

Stanislas se leva et se dirigea vers une commode que lui avait offert sa douce francine. Il l'ouvrir et y sortit un genre d'antenne de télévision et le donna à Albus.

Tiens, je te le donne... C'est un capteur de Dissimulation. Il m'a beaucoup utilisé, mais maintenant, je te le donne.

Stanislas était très content de lui donner ce capteur, même si Albus n'en avait pas l'utilité.

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Albus attendit que Stanislas cherche l'objet. Lorsque le professeur de soins aux créatures magiques sortit de ses affaires le capteur de Dissimulation prétendant l'offrir à Albus, le vénérable directeur lui fit un grans sourire. Certes il avait déjà une dizaine de capteurs de Dissimulation dans son bureau mais de un, il ne voulait pas vexer le vieux Stanislas, et de deux un capteur de Dissimulation était toujours plus important lorsqu'il était offert par un ami.

Le vieux directeur qui croyait au bienfait de l'amitié connaissait la coutume selon laquelle lorsqu'un ami offrait quelque chose on devait toujours lui offrir quelque chose en retour, au risque de voir cette amitité brisée par un puissant maléfice. Albus fouilla donc ses poches et la seule chose qu'il trouva fut un papier de chocogrenouille qu'il tendit au professeur de soins aux créatures magiques.

- Merci mon cher ami, voila pour toi... ce n'est pas grand chose je sais mais ça vient du coeur...

Albus fit apparaitre sa baguette magique et rangea le capteur de Dissimulation avec soin dans une de ses grande poche. Il laissa ensuite quelques minutes de silence, observant le petit papier de chocogrenouille qu'il avait donné à Stanislas.

- Elle a quel âge la francine ? demanda Albus en désignant la petite plante d'un signe de tête.

Invité

Stanislas fut heureux de voir son vieil ami prendre le capteur de Dissimulation avec un grand sourire. Avec politesse, il lui renvoya un sourire chaleureux. Il se remit dans son fauteuil et but quelques gorgées du thé, que sa Francine lui avait appris. Quand ils étaient plus jeunes, la Francine et Stanislas partageaient beaucoup de choses, elle lui avait appris également, beaucoup de choses et aujourd'hui, il la remerciait encore.

Albus Dumbledore offrit lui aussi, un cadeau. Stanislas se redressa et regarda ce que c'était. C'était un papier de Chocogrenouille. Stanislas le prit avec sourire, se leva et le plaça sur un meuble.

Merci Albus, ça me touche beaucoup.

Stanislas lui fit encore un sourire et s'installa de nouveau sur son fauteuil. Albus lui demanda quel âge avait la francine, mais la plante. Il posa son regard sur la plante et dit d'une toute petite voie :

Elle a précisément vingt-cinq ans...

Le regard de Stanislas resta sur la plante. Il ouvrit peu à peu ses yeux, et au final, on aurait dit qu'il avait de grands yeux globuleux.

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Dans un premier temps Albus eut craint que le professeur de soins aux créatures magiques ne comprenne pas la nature de son cadeau. C'est vrai ; un papier de Chocogrenouille sortit du fond d'une poche, certaines personnes auraient pu mal le prendre, ce qui ne fut extérieurement pas le cas de Stanislas Brûlopot. Le professeur de soins aux créatures magiques semblait au contraire ravit du présent offfert par le vieux directeur de Poudlard.

Stanislas apprit ensuite à Albus qui venait de lui poser la question que la Francine, la célèbre plante attachée au vieil homme avait vingt-cinq ans. Albus observa la plante connue une nouvelle fois ; décidément c'était une bien curieuse petite plante.

- Et bien mon cher Stanislas tu dois bien t'en occuper pour qu'elle vive si longtemps...

Albus repensa à ce qu'il avait fait quelques minutes en arrière : il avait fait exploser le peau de la francine et réduit la plante en milles morceaux, réduisant ainsi vingt-cinq ans d'effort à l'eau et manquant de déclencher une crise cardiaque à son collègue. Heureusement ses talents de sorciers n'étaient plus à prouver il avait donc pu réparer le mal causé à la petite francine.

Soudain quelques coups retentirent à la grosse horloge de Poudlard. Le directeur tira sa montre à gousset de sa poche et vit qu'il était déjà assez tard.

- Et si je retournais dans mes appartements mon cher Stanislas ? Il se fait tard et tu as sans doute beaucoup de choses à faire plutôt que d'écouter un vieil illuminé dans mon genre...

Invité

Stanislas Brûlopot observa sa plante assez costaud. Il y tenait plus que tout et la considéré comme son enfant - puisqu'il n'a pas eu d'enfant avec sa Francine. Le vieux Stan' n'aimait pas tellement les enfants, il préférait les punir pendant ses cours. Et puis, Stanislas n'avait pas la patience, pas le temps pour élever un enfant.

Et oui Albus, pour moi, cette plante représente comme un enfant...

Stanislas avait entièrement confiance au directeur de Poudlard. C'était un homme sage, qui ne jugeait pas les personnes. Stanislas l'appréciait beaucoup.

Oui, j'ai beaucoup de chose a faire Albus... On se reverra ce soir, dans la salle des professeurs.

Stanislas s'approcha d'Albus et lui fit un tape amicalement sur l'épaule d'Albus - malgré sa grandeur, Stanislas arrivait à lui toucher l'épaule en se mettant sur la pointe des pieds.

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