Vite !! Se dépêcher !! Il ne restait plus beaucoup de temps. Mais vraiment plus beaucoup. Si seulement il avait vu l’heure avant. Si seulement il avait regardé son horloge au lieu de lire la Gazette. Surtout qu’il n’y avait pas de nouvelle importante. Il l’aurait su si c’était le cas !! Remus se haïssait en ce moment même. Et s’il n’avait pas le temps ? Si malheureusement il blessait quelqu’un ? Non il ne le supporterait pas. Il ne fallait pas.
Le loup Garou courrait a toute jambes dans la rue, il ne lui restait que quelques secondes avant que la lune sorte de derrière les nuages. Et quelle lune ??? A votre avis ??? Et bée celle qui est pleine, celle qui est ronde … celle qui lui fait peur. En plus il n’avait pas pris sa potion tue-loup, et il se trouvait dans … dans une ville bondé. Dans le quartier de la foire moldu. A deux pas du chaudron baveur. Non !!! Remus s’était trompé de chemin en paniquant. Le loup garou tomba a genoux, mais sur la tête, en tapant du poing sur le sol. Comment avait il pu être si idiot ??? Tout était fini a présent. Il allait tuer des innocents ou les contaminer. Lupin se haïssait. Il était un parfait idiot. Il aurait fallu que quelqu’un l’abatte. D’ailleurs il aurait voulu le crier … mais en levant la tête, il vit que c’était trop tard. La lune était déjà visible.
L’homme commença alors a trembler. Des mouvements incontrôlés. Ceux qui annoncent le début de la fin. Début de l’animalisme, fin de l’humanité. Les yeux de Lupin commencèrent a devenir plus vert, la pupille se dilata et grossi d’un coup. Le processus était enclenché. Plus rien n’allait arrêter le massacre. Lupin se releva, essayant de lutter. Mais la bête qui était en lui rugit. Il leva la tête vers le ciel avec un cris inhumain. Un cri de souffrance. Un cri de peur. Un cri de honte. En seulement une minute, Lupin était méconnaissable. Il avait maintenant un museau, il avait des griffes. Ses cicatrices ressortaient. Comme il maudissait Fenrir Greyback… Remus était maintenant l’animal que tout le monde connaît. Remus commença a roder dans le rue. Il sentait l’odeur de la chair humaine. Proche de lui. Mais tellement loin. Il allait falloir y aller avec délicatesse. Les prendre par surprise pour mieux les tuer. Pour en avoir plus a manger. Pour mieux se rassasier.
Lupin passa derrière un bâtiment. Il allait les prendre de revers. Le loup se baissa, les oreilles en arrière. Un grondement sourd sortant de sa poitrine. Puis d’un coup, d’un seul. Il sauta par-dessus un manège, sur un enfant, et l’attaqua au visage.
Lupin se réveilla en sursaut. Son lit était trempé. Il venait de faire le pire cauchemar de sa vie. Cette enfant était Harry Potter. Il savait a présent. Etait ce un signe ? Est-ce qu’Harry était en danger ? Non, il avait vu Dumbledore la veille, et ce dernier lui avait dit que tout allait bien pour Harry.
Lupin se leva donc, il se dirigea vers sa douche, et alluma l’eau. Il fit voler son caleçon dans le bac de linge salle qui émit un petit bruit. L’eau coula sur le corps mince mais musclé du loup garou. Il mit sa tête sous le jet d’eau, et pensa a son rêve. Il fallait vraiment qu’il prenne de la potion tue-loup. La pleine lune allait être dans seulement une semaine. L’eau coula durant environ un quart d’heure. Histoire d’être bien réveillé, et que les mauvaises pensées le fuit. Lupin pensa ensuite a Sirius Black. L’homme avait été un de ses meilleurs ami, pourtant Remus n’était jamais allé le voir en prison. Sirius ne devait plus être le même qu’avant. Il était devenu mauvais, s’il avait rejoint Voldemort … d’ailleurs tout les Black avait été mauvais, les parents de Sirius, et même son frère qui avait été tué par Voldemort.
Remus se fit couler un café. Aujourd’hui il n’avait pas beaucoup de travail au ministère. En première page de la Gazette … Gilderoy Lockhart. Remus poussa un soupire
Que va-t-il dire cette fois ? Qu’il aurait pu vaincre Voldemort avec un de ses sourires ?
Remus lut l’interview mais que en diagonale. A peine avait il lut la première phrase qu’il avait été lassé. Le loup garou but son café, puis se leva. Il mit une veille cape sur ses épaules. Réajuste sa cravate, et transplana. Il arriva au milieu du hall du ministère et commença a marcher en direction de son bureau.
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Sujet: Une journée comme les autres 
Mer 28 Jan - 13:38