[Sept.] Cours de métamorphose numéro 1

Surtout ne pas arriver en retard au cours du professeur McGonagall, c'était un principe à respecter même si on appartenai à sa maison car au contraire de Rogue elle se montrait aussi sévère avec tous ses élèves. Ron termina donc son déjeuner, ils avaient cours de métamorphose juste après.

- J'espère qu'elle ne va pas nous surcharger de travail !

Malgré le respect qu'il devait à sa directrice de maison il ne se sentait pas le courage d'affronter une pile de devoirs de métamorphoses tous plus compliqués les uns que les autres.

Enfin l'heure fut venu de quitter la bruyante Grande Salle et de prendre la direction du premier étage. Il avait prit de l'avance sur Harry et Hermione, leur promettant de choisir les places. McGonagall était déjà dans sa salle de cours en train d'écrire. Ron l'admira, même pas le cours commençait elle était déjà active !

- Bonjour professeur.

Ron chercha ensuite une place et repéra un rang à trois tables au centre de la pièce. Il y prit place et resta debout derrière sa chaise en attendant que le professeur ordonne de s'asseoir.

Arrivant d'on ne sait où, Joey Stempleton avait déboulé au tournant d'un couloir rarement utilisé des autres couloirs de l'école. Ni des salles des maisons, ni de la salle à manger, Joey venait sûrement d'un endroit qu'il avait déniché en déambulant seul le soir. Ses priorités avaient eu tendance à se mouvoir et enclines à perfectionner ses gestes et manières dans le domaine de la métamorphose. Après une petite discussion avec le professeur McGonagall, Joey prit l'option d'obtenir des meilleures notes, et tant qu'à passer encore six ans à Poudlard, autant que ce soit bien fait. L'esprit consciencieux de Minerva McGonagall et sa pérseverance à vouloir aider et faire évoluer ses élèves, viendraient à bout de l'autarcisme livresque dans lequel Joey avait tendance à s'enfoncer.
Devant la porte de la classe de métamorphose, Joey ouvrit la porte, passa son minois et ses cheveux blonds, puis entra raide comme une statut. Ronald Weasley était assis, d'autres élèves étaient présent, et il supposa ne pas être en retard. Balayant la classe d'un bref coup d'oeil, Joey choisit tout de même une place assez prêt du professeur afin de ne rien manquer des explications pratiques du maniement de la baguette lors des transformations.
Et en parlant de baguette, après s'être assis, il sortit un long carton fin, et le posa face à lui. Cet écrin renfermait la nouvelle baguette. 30,5 cm, crin de licorne, et fier comme une crotte de griffon il garda sa main sur l'emballage en carton comme si la baguette allait s'envoler.
Toutefois, d'un coup d'oeil discret, Joey ne put s'empêcher de regarder son livre secret qui dépassait de sa sacoche. L'oeil vif, il savait que le professeur McGonagall en possédait un encore plus rapide que lui, il ne s'aventura à le regarder que l'espace d'une demi-minute.

Lorena entra dans la salle de cours de métamorphose à la suite d'une jeune fille de Poufsouffle. Cette fille, c'était Olivia, une gamine pathétique qui lui avait prit la tête à la fin de l'année dernière, il y avait quelques mois à peine. La verte et argent l'ignora totalement et alla s'installer à l'autre bout de la classe, au deuxième rang comme à son habitude. Elle sorti distraitement de son sac une plume, sa bouteille d'encre et un rouleau de parchemin vierge. En fouillant un peu plus au font de son sac, elle dénicha également son manuel de métamorphose, qu'elle posa délicatement au coin de sa table dans faire de bruit. Elle lacha ensuite son sac au pied de sa chaise et tourna la tête pour regarder les autres élèves déjà installés. La dénommé Olivia était assise à côté de William, un jeune homme de la même maison qu'elle avait croisé un soir dans les cuisines du château. Joey était également présent. Jeune homme de Serdaigle, Lorena avait fait sa connaissance en tout début de l'année dernière, alors qu'ils étaient encore dans le Poudlard Express. Elle ne lui avait pas reparlé depuis, se contentant de quelques signes et sourires lorsque les deux se croisaient dans les couloirs. Puisqu'il n'avait pas semblé vouloir engager une conversation, la jeune fille en avait déduit que l'épisode du train lui avait suffit, et qu'il préférait resté seul avec ses bouquins préférés. Présentement, il semblait stressé, peut être à cause du fait qu'il s'agrippait à ce qui semblait être une nouvelle baguette, ou peut être à cause du coup d'oeil qu'il venait de jeter vers son sac. La jeune fille comprenait son attitude: réscemment, un jeune homme de sa maison, Peter d'après ses souvenirs, avait quelques problèmes avec des Serpentards, et perdait la plupart de ses affaires...
Il n'y avait pas beaucoup plus de monde qu'elle connaissait, et la jeune fille tourna la tête vers le professeur de métamorphose, attendant que le cours commence enfin.

330 mots.

Olivia sortait de la grande salle avec William Marshall, un de ces plus proches amis à Poudlard. Ces derniers temps, elle était gênée lorsqu’elle se trouvait en sa présence, parce que Julien Lestrange avait menacé Oli’ qu’il attaquerait et ferait du mal à ses amis, en commençant par William. Bien que mônsieur Lestrange semblait vraiment agressif – il pétait son câble simplement parce qu’elle avait refusé de lui obéir – mais elle ne savait pas s’il mettrait ses menaces à exécution, bien qu’elle pensât que non.

* Et s’il le faisait quand même ? * songea-t-elle subitement, dans un accès de peur.

Elle écouta à peine Will qui, lui mettant un bras autour du cou, lui dire de se dépêcher pour ne pas être en retard au cours de métamorphose. A vrai dire, ce n’était pas réellement l’important à cet instant précis. En fait, la Jaune et Noire s’inquiétait plutôt de ce que pourrait faire Julien et ses acolytes de Serpentard aux amis d’Olivia. Elle devrait peut-être les avertir, au cas où …

La demoiselle pesait le pour et le contre, car elle ne voulait pas alarmer ses amis pour rien. Peut-être devrait-elle prévenir un professeur, mais, bien évidemment, le Vert et Argent nierait et dirait qu’il n’avait rien fait, et rien dit.

Mais elle fût soudain alarmée en entendant les mots de William qui lui annonça que depuis quelques temps, il recevait des lettres de menaces. Terrorisée, elle se tourna vers lui.

« Quoi ?! Tu en as reçu … beaucoup … ? »

Elle n’ajouta pas un mot, puisqu’ils rentrèrent en cours. Elle alla s’asseoir à côté de son ami, et se pencha vers lui pour continuer à parler sans déranger personne. De toute façon, tant que le cours ne serait pas commencé, cela ne dérangerait personne, mais mieux valait-il ne pas se faire trop remarquer, surtout que McGonagall était quelqu’un de sévère …

« Will, il faut que je te dise … L’autre fois, je me suis sérieusement embrouillée avec Lestrange. Il a une dent contre moi, parce qu’avant les grandes vacances, je lui avais fait une remarque alors qu’il écrasait le potager d’Hagrid … Bref, l’autre jour, on s’est disputés et quasiment battus, et il m’a dit qu’il allait faire du mal à mes amis … »

Elle se mordit la lèvre, inquiète, et reprit la parole :

« Je pensais qu’il disait ça comme ça, mais puisque tu as reçu des lettres de menaces … »

409 mots

Attendant avec beaucoup de patience que le cours débute, Joey lanca un regard furtif à sa boite en carton, et posa ses yeux vers son sac. Sans bouger autre chose que sa nuque et ses yeux, il resta un instant à contempler la fissure noire de son sac de laquelle lui-seul pouvait en observer le contenu. Après quoi il releva la tête et en faisant tournoyer ses cheveux, il tomba sur Lorena. La jeune fille Serpentard qui avait partagé son voyage lors de son premier départ pour l'école. Depuis, Joey ne faisait que penser à elle. Evidemment ses pensées allaient directement vers ses livres, mais Lorena hantait souvent l'esprit du blondinet.
Il la suivit du regard, et comme le cours n'avait pas encore débuté, il tourna sa tête vers elle, les cheveux placés de façon que seule Lorena puisse le voir.
Il la héla en éxecutant un :

" Psss ! Hé Lorena, bonjour ! " dit-il en chuchotant, craignant que le professeur McGonagall n'entre inopinément.

Joey avait son coeur qui battait, il devait se l'avouer. Pour son second voyage vers Poudlard il avait cheminer avec une autre fille, de la même maison que Lorena, mais la comparaison s'arrêtait là pour Joey. Il avait succombé sûrement. Interieurement en la voyant entrer Joey avait eu la réponse du pourquoi son coeur battait différement qu'à l'habitude.
Il lui fit un petit signe tout en reluquant si le professeur faisait son entrée.
L'espace d'un instant, Joey regarda vers son sac. Il avait l'air d'être très pris par la chose qu'il recélait, puis reposa les yeux sur Lorena


" Ca va ? Ta troisième année se passe bien ? " en chuchotant assez clairement pour que Lorena lui réponde. Tout en continuant de la regarder, Joey indiqua d'un signe de la main qu'il voudrait bien la voir en fin de cours.


299 mots. A un ou deux près !

Edit de Albus : 307 mots !

McGonagall continua à écrire, lançant de temps à autre quelques coups d'œil aux étudiants qui entraient. Elle devait absolument finir cette lettre de protestation pour le ministre de la magie ; sil le directeur tolérait cette situation ce n'était sans doute pas lui qui faisait cours avec une centaine de détraqueurs posté aux alentours du château !

Enfin lorsque la cloche sonna elle se leva brusquement, se dirigea vers la porte qu'elle ferma et vint prendre place derrière son bureau, un regard sévère en direction de Olivia Dashwood qui chuchotait avec son voisin de table.

- Miss Dashwood et Mr. Marshall si vous voulez discuter ce sera dehors ! Pareil pour vous Mr. Stempleton !

Ses yeux de faucon se braquèrent quelques instants sur les deux individus avant de reporter leur attention sur le reste de la classe.

- Pour ceux qui ne me connaissent encore pas depuis trois ans je suis le professeur McGonagall et je vous enseignerais la métamorphose. La métamorphose est une des formes de magie les plus dangereuses et les plus complexes que vous aurez à étudier. Quiconque fera du chahut pendant mes cours sera immédiatement renvoyé avec interdiction de revenir. Vous êtes prévenus !

Elle n'avait en tout cas pas l'air de plaisanter.

- Très bien aujourd'hui nous allons étudier un nouveau sortilège, le Fera Verto. Qui peut me dire quel est son effet si je décidais par exemple de l'appliquer sur le rat de Mr. Weasley ?

Elle attendit d'un air impatient la réponse, jetant de temps en autre quelques coups d'œil en direction du plafond.

[317 mots]
[Je vous rajoute les points au fur et à mesure]

Lorena jeta un rapide coup d'œil dans la direction des deux Poufsouffle. Elle n'avait pas remarqué qu'ils discutaient, ni entendu d'ailleurs, et voir la fille discuter avec cet air inquiet sur le visage réveillait sa curiosité. Mais elle croyait savoir de quoi il était question. Le petit Lestrange ne cessait de parler de sa rencontre avec elle dans la salle commune, et des sales coups qu'il comptait faire à William. Elle se tourna légèrement et lança un coup d'œil désolé à Joey. Elle n'avait pas eu le temps de lui répondre que déjà la sonnerie retentissait et le cours commençait. Comme chaque début d'année, le professeur McGonagall leur imposa son habituelle présentation. Bien sur qu'ils la connaissaient déjà, les élèves n'étaient jamais admis à Poudlard en cours de scolarité, aussi il n'y avait strictement aucune chance pour qu'une seule personne assise dans cette classe ignore jusqu'au nom du professeur. Mais bon, elle n'allait pas la charrier pour ça après tout, elle avait l'âge de faire et dire ce qu'elle voulait, ce n'était surement pas une élève de 13 ans qui allait changer sa façon de faire. La jeune fille se redressa et reporta son attention sur la directrice des Gryffondor. Elle leva ensuite la main pour répondre à la question. Lorsque le professeur eu posé sur elle ses yeux sévères, ce qui tenait lieu pour elle d'une autorisation à parler, elle prit la parole.

-Le sortilège de Fera Verto aurait pour effet de métamorphoser le rat de Weasley en vert à pied.

Peut être aurait-elle dut dire «Mr Weasley» puisqu'il s'agissait d'un élève de sa maison. Tant pis, au pire elle aurait droit elle aussi à une remarque de la part du professeur. Cela ne changeait pas grand chose. Elle ferait un effort la prochaine fois qu'elle aurait à parler de lui en la présence de McGonagall. Ou pas.


309 mots

A la remarque que le professeur McGonagall venait de lancer au jeune blondinet, ce dernier se retourna forcé de laisser Lorena derrière lui. Mais vite il se remémora ses promesses et rectifia sa tenue, ferma son sac resté encore à demi ouvert et se concentra sur le début du cours. Singulièrement, le professeur de métamorphose ne terrifiait plus Joey, et lorsqu'il l'entendit déjà interroger les élèves conçernant un sortilège, il n'eut pas le temps de répondre et dut laisser la spontanéité de Lorena prendre une distance comme à l'acoutumée.
Mais lorsque le professeur demanda qui voulait s'essayer au Fera Verto, il posa la main sur le boitier où la baguette croupissait, en extirpa le morceau de bois longiligne avec une souplesse telle que l'extremité de celle-çi se courba légèrement. Et avec un sourire non dissimulé, Joey lança d'un ton feutré vers un hibou la formule si savament annonée par McGonagall un :

- Fera Verto - franc et envoutant.

McGonagall n'avait pas l'air de très bonne humeur comme d'habitude et déclara d'un ton sec que si Olivia et William voulaient discuter ils devaient aller le faire dehors. Le jeune poufsouffle en fut légèrement scotché et ne dit plus mot. Il se contentait d'échanger de temps à autre quelques regards complices avec Olivia et prenait des notes à côté parce qu'il y était bien obligé. La métamorphose était une matière très importante et même si les études n'étaient pas la première priorité du séduisant garçon il ne voulait pas pour autant rater ses examens !

Il avait donc écouter attentivement le professeur McGonagall et bientot celle-ci déclara qu'ils allaient passer aux exercices pratiques et que chaque élève devait à tour de rôle changer son animal de compagnie en verre à pied en utilisant la formule qu'ils venaient juste d'apprendre. Ce fut d'abord le tour d'un serdaigle aux allures sympathiques nommé Joey Stempleton. Il réussit apparement et McGonagall demanda à William de répéter l'exercice. Celui-ci se concentra sur Bidoo son hibou et pointa sa baguette magique sur l'animal qui n'avait pas l'air rassuré. Un coup, deux coups, trois coups et...

- Fera Verto ! annonça William.

Bidoo se courba légèrement et commença à prendre la forme d'un verre à pied. Malheureusement quelques plumes n'avaient pas voulus disparaitre. William décida de retenter l'exercice, il fallait qu'il fasse gagner les points à Poufsouffle. Il se reconcentra, un, deux, trois...

- Fera Verto ! lança-t-il en articulant clairement.

Cette fois-ci Bidoo prit la parfaite apparence d'un verre à pied. William, fière de lui attendit qu'un nouvel élève tente l'exercice.

Joey Stempleton avait bassiné ses parents pour avoir comme animal de compagnie une gerboise. Tout le monde de sa petite famille n'avait encore une fois pas compris la déçision du jeune blondinet, mais soit, on était allé acheter une gerboise. Et voilà qu'aujourd'hui Joey la sortant de son sac U.S. lui avait sussuré à l'oreille qu'il ne lui garantissait pas un retour à la normale de son apparence. Tous ces animaux dans cette école ne faisaient que remémorer à Joey l'existence de Dolly, sa chienne bas-rouge monstrueuse. Impossible de la ramener à Poudlard avait dit sa mère, Dolly reste içi ! Et voilà qu'en lot de consolation il devait apprivoiser une gerboise, et un hibou qui dormait tout le temps dans la volière de l'école. Un hibou-ventre puisque plusieurs fois Ron' s'était plaint que le hibou de Joey ratiboisait toutes les graines de l'enclot et s'en allait les -je cite- " bouffer " tout seul. Toute une ménagerie qu'il fallait bien supporter. Et voilà qu'aujourd'hui la gerboise devrait se distinguer pour atterrir face à une assiette d'un professeur puisque Mimik, prénom de la gerboise, serait transformée en verre à pied ! Rien que ça.
Le Fera Verto de Joey eut son effet car doucement, Mimik prit des allures cristaline, puis peu à peu elle manifestait une allure mâte et grise à la fois. Etincelante, la formule fit disparaitre ses dents au rongeur, et n'eut bientôt plus l'air d'une gerboise, mais d'un verre à deguster un Chateau Haut- Brion, nom illustre des cépages bordelais.
Fasciné, fier de lui, mais tout de même dubitatif sur le retour des choses, Joey lança un regard convaincu au professeur McGonagall.