Rébellion

Joey avait rejoint le professeur McGonagall dans son bureau alors qu'elle marchait devant lui en glissant presque. On ne voyait pas ses pieds, et sa robe de chambre cachait l'intégralité de ses chevilles noueuses. Joey les avait remarqué alors qu'elle accéléra le pas. Une fois dans le bureau il s'était tenu dans un coin afin de ne pas s'approcher trop d'elle. Elle n'était pas sa responsable de maison, et le professeur Filtwick serait mis au courant dans les plus brefs délais. Ca n'inquiétait pas Joey dans le sens ou tout le monde se dressait contre Ombrage, mais sûrement qu'en un cas pareil, les professeurs auraient souhaité un exemple de discipline. Joey n'aurait sûrement pas développé une telle arrogance avec un professeur titulaire de Poudlard. Lesquels savaient aborder les élèves les plus récurant.
Joey n'était pas réellement un élément perturbateur, mais depuis peu il changeait, il s'en était rendu compte, pas les professeurs !
Il attendit qu'elle prenne place à son bureau, mais elle vint se tenir aux côtés de Joey comme une mère qui veut mieux comprendre les agissements surprenant d'un fils.

McGonagall voulait tout savoir ! Elle saura tout. Joey se prit tout de même à un petit exercice de rappel entre le moment ou il décida de s'enfermer dans la bibliothèque et maintenant dans le bureau de la sous-directrice. C'est vrai, tout avait commencé avec les panneaux sur le mur, Rusard, son mal de tête... Joey aussi en avait marre et à l'inverse du professeur McGonagall, il saturait de tout et tout le monde. Les élèves, Rusard, les Serpentard, Filtwick qui ne souhaitait jamais s'étendre sur des questions que Joey lui posait. Même les Serdaigle lui sortaient par le nez; toujours cet indicible envie de réussir, de jacasser sur la réussite, et en mettre plein les yeux. Joey n'en pouvais plus et avant de défaillir, il s'affala dans un fauteuil du bureau. Il débuta son récit en marmonnant, sa migraine le reprenant :

" Ca a commencé lorsque j'ai vu Rusard être à plat ventre devant ce schamalow. Il prenait un malin plaisir à accrocher sur le mur les décrets de Ombrage. Cet après-midi là je ne supportais personne, enfin plus qu'à l'ordinaire. Je suis donc parti dans la salle commune où heureusement je n'ai pas croiser d'élèves qui piaillaient sur leur note ou sur un cours. Je me suis étendu sur un canapé et j'ai sommeillé. Mais je voulais fuir tout ce brouhaha et j'ai décidé d'aller dans la bibliothèque. Je sais professeur que c'est interdit, je sais qu'on ne doit pas sortir après le souper, je sais qu'Ombrage à l'oeil partout avec les Serpentard qui lui collent au derrière comme un brun de caniche, mais je n'en pouvais plus.
J'ai préparé un ouvrage- et là Joey fit un regard étrange en regardant son sac US- et je suis sorti ! Le réconfort de me retrouver seul fut court. Elle se tenait derrière moi et m'a demandé ce que je faisais là. Je n'ai jamais répondu à sa question. Je lui ai dit que si l'école en était là c'était sa faute. Qu'elle mettra pas longtemps à déguerpir. Que je croyais Harry lorsqu'il dit que Volde..Enfin" vous savez qui " est de retour. Et puis vous êtes arrivée, et le professeur Dumbledore aussi. Lui il m'a complètement livré à elle. Je pars en retenue avec Ombrage. Je vous préviens professeur McGonagall que si cette pie me fait subir des sévices, j'en réfèrerai à ma mère qui est une auror !

Minerva écouta attentivement le jeune Monsieur Stempleton qui lui expliqua les raisons de sa présence à la bibliothèque, et donc la raison de tout la bazar qu'il y avait eu ce soir là.
Minerva ne voulait pas couper le jeune garçon, elle attendit donc qu'elle eut finit, et le regarda quelque instant sans ne rien dire. Après quelque seconde Minerva repensa à certaines phrases qu'avait dit Joey, et alla pour y répondre.

Citation :

Ça a commencé lorsque j'ai vu Rusard être à plat ventre devant ce schamalow. Il prenait un malin plaisir à accrocher sur le mur les décrets de Ombrage. Cet après-midi là je ne supportais personne, enfin plus qu'à l'ordinaire. Je suis donc parti dans la salle commune où heureusement je n'ai pas croiser d'élèves qui piaillaient sur leur note ou sur un cours. Je me suis étendu sur un canapé et j'ai sommeillé. Mais je voulais fuir tout ce brouhaha et j'ai décidé d'aller dans la bibliothèque. Je sais professeur que c'est interdit, je sais qu'on ne doit pas sortir après le souper, je sais qu'Ombrage à l'oeil partout avec les Serpentard qui lui collent au derrière comme un brun de caniche, mais je n'en pouvais plus.

-Voyons Joey, vous mélangez un peu tout, mon cher. Tout d'abord ceux qu'il se passe entre le personnel de Poudlard et Dolorès Ombrage ne te regardent pas. Que vous ailliez un avis sur la question, soit, mais ne vous mettez pas mal à l'aise à cause de ces histoires là. Mais sachez, que même si votre escapade nocturne, qui n'était autre, d'après ce que vous venez de me dire, un besoin tout naturel, il y a un Règlement à Poudlard, que nous devons tous faire respecter. Pour cela, Joey, malgré la punition qu'Ombrage, je veux dire que le Professeur Ombrage vous fera, vous aurez une autre retenue, mais avec moi. Et ne faîtes pas la tête, car vous le méritez.

Citation :

Et puis vous êtes arrivée, et le professeur Dumbledore aussi. Lui il m'a complètement livré à elle. Je pars en retenue avec Ombrage. Je vous préviens professeur McGonagall que si cette pie me fait subir des sévices, j'en réfèrerai à ma mère qui est une auror !

-Ensuite, si le Professeur Dumbledore a agit de cette façon là, c'est qu'il a ces raisons, donc je vous demanderai de ne pas les contester. En ce qui concerne des sévices que vous pourriez recevoir, au lieu de me menacer moi qui prend la peine de vous écoutez, alors que vous n'êtes même pas de ma maison, vous feriez mieux d'en parler au Professeur Dumbledore si quelque chose comme cela venait à se produire.

En parler à Dumbledore, lui qui avait corroboré la décision d'Ombrage. En parler au professeur McGonagall était suffisant, et si les pratiques d'Ombrage s'avéraient tortueuses Joey enverrait un hibou à sa mère. Le bureau de McGonagall était reposant, réconfortant, et Joey se demandait pourquoi le professeur Filtwick ne daignait jamais se pencher sur le cas de certains de ses élèves. Rogue défendait bec et ongle ses élèves, Minerva défendait ses Gryffondor, et les autres maisons mais ni Filtwick et Chourave n'intervenaient dans de pareils cas.
Quoi qu'il en soit, Joey commencait à bailler et se trouva bien dans ce fauteuil confortable. Il s'y enfonça et perdait de temps à autre des bribes de phrases du professeur McGonagall tant ses paupières le trahissaient. Il sursauta lorsque sorti d'un début de somnolence accrue que l'objet de sa présence était du au fait que Ombrage l'avait convoqué. Ses craintes s'apaisèrent, et Joey se leva du fauteuil. Il reprit son sac US et se dirigea vers la porte en se retournant vers le professeur McGonagall en lui lançant un salut de la tête et un au revoir sincère :

" Merci professeur, et au revoir. Je tâcherai de passer une bonne nuit, et excusez-moi de vous avoir embarqué dans mon bateau. "

Joey n'avait pas encore la main posée sur le bouton de porte que McGonagall lui répondit à la façon d'une mère.
Joey alla se réinstaller dans le fauteuil, mais juste sur le bord. Ne voulant pas tomber dans un sommeil réparateur.

Joey avait surtout compris qu'il tombait de fatigue, qu'il avait négligé ses devoirs du soir et qu'au vu de l'heure tardive aucun rattrapage n'était possible. La seule chose possible et faisable était de se ruer dans son lit et de ne plus en bouger jusqu'au lendemain. Ivre de fatigue Joey chancelait dans le bureau. McGonagall expliquant les talent déjantés de Ombrage, Joey qui luttait pour ne pas fermer les yeux face à un professeur, et des recommandations que Joey ne connaissait que trop bien de part sa mère qui " fréquentait " Ombrage au ministère. Il n'était aucunement question de provoquer Ombrage, plus maintenant, et Joey eut du mal à convaincre McGonagall qu'il avait plus envie de provoquer son oreiller que l'inquisitrice. Mais Joey écoutait, et pour se distraire du sommeil guetteur, il fixa un endroit dans le bureau : des photos que McGonagall avait posées. Joey eut du mal à reconnaitre quelqu'un, et cessa de savoir qui ça pouvait être. L'autre point fut une porte dérobée derrière le bureau. Jamais il n'aurait du tomber là-dessus ! C'était comme donner de l'avoine à un âne. Joey se pourléchait chaque fois qu'il tombait sur quelque chose d'insolite. Il rangea cette porte dans un coin de sa tête et tenta de se concentra à nouveau sur sur ce que McGonagall disait.
Mais Joey n'en pouvant de luttait contre la fatigue, il se laissa emporter dans l'ultime voyage de la soirée. Morphée l'attendait les bras ouvert. Le fauteuil serait un bon lit pour cette heure.