Une vieille connaissance.

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Celà allait faire 1 mois que Bellatrix était sortie de prison. Elle en avait marre de rester cloitrer chez elle à attendre un ordre du seigneur des ténèbres. Oui, il fallait qu'elle se dégourdisse les jambes. Bien sûr elle était consciente qu'elle devrait rester ensuite chez elle afin de ne pas se faire prendre. Elle décida donc de se rendre dans son quartier préféré, l'allée des embrumes afin d'acheter des livres qu'elle pourrait consulter avant de recevoir son prochain ordre de mission. Vu que le transplanage était contrôler elle décida de se faire un portoloin non déclaré... Elle prit un de ses gallions d'or le posa sur une table et le visa de sa baguette.

-Portos secretum.

Elle pris une grande bouffée d'air car, elle savait pertinement que le déplacement par Portoloin était fatiguant, moins confortable que son transplanage à elle. Elle saisit donc ce Gallion et fut transporté dans un tourbillon de couleur. Merlin, que c'était désagréable. Elle préferait de loin transplané. Ce crochet invisible sur le nombril était vraiment insuportable. Soudain et vit apparaît l'allée des embrumes sous ses yeux. Elle entra dans celle-ci avec une grâce sans pareil. Elle sembla courir dans les airs et laisser derrière elle une trainée de fumée noire. Entrant enfin en concact avec ce sol dur elle offrit un sourire mesquin au gens qu'elle connaissait. Elle avança un peu dans l'allée. Elle s'arrêta enfin devant chez Barjow et Beurk et alors qu'elle s'apprêtait a entrer elle dût lever la tête pour voir l'obstacle qui l'empêchait de passer le seuil. C'était un homme, grand, une peau couleur d'ébène, un corps imposant, le tout envelloppé dans une cape noir de très bon goût... Bellatrix le connaissait, elle le connaissait même plutôt bien pour avoir longuement discuté avec lui durant plus d'une décenie, son cher voisin de cellule...

-Oh, bonjour chris. Moi qui allait justement allez acheté un de vos livres...

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Lasser de vivre en fugitif, de s’enfermer dans une paranoïa permanente. Surveiller le moindre bruit, guetter si ne l’on n’est pas suivit. Tout cet état pouvait énormément jouer sur une santé mentale, à tel point qu’il pouvait aller jusqu’à se demander ce qui était le pire, Azkaban ou la peur d’y retourner.
Chris était donc perdu dans ses pensées sombres, en contemplant un feu qui tout doucement incendier une buche dans l’âtre d’une cheminé noirâtre à l’aspect assez ancienne. Mais ce que le temps pouvait être long, cette inactivité lui pesait, au point que de détruire cette pièce le défoulerait. Mais en réponse à ses pulsions destructrices, il ne lâcha qu’un soupir sonore.

D’un coup sec il plaqua ses mains sur les accoudoirs de son fauteuil. Le bruit résonna dans la pièce en un écho quelques peu lugubre. Puis il se leva doucement, et se dirigea vers une penderie à l’aspect vieillot. La lourde porte de l’armoire grinça lorsqu’il l’ouvrit, pour laisser découvrir à la lueur des flammes, une longue veste sombre au tissu luxueux. Bien qu’ancien bagnard, Chris avait le sens du style, toujours une certaine classe émanait de lui. Question d’égo sans doute. Dans un mouvement fluide, il l’enfila soigneusement, en faisant en sorte de ne pas la froisser. Puis il saisit une plume pausé sur un parchemin, puis il prit doucement sa baguette, et dit de sa voix profonde :

« Portos secretum ! »

Puis il fixa la plume et se sentit happer au niveau du nombril. Une fois qu’il re-sentit le sol dure sous ses pieds, un long frisson lui parcourut le dos en repensant à la sensation du transplanage. Puis il expira longuement avec un rictus satisfait en voyant le monde s’agité autours de lui. L’allée des embrumes comme au bon vieux temps, post-Azkaban.
Avec un petit sourire il regardait les visages autours de lui, il reconnut plusieurs connaissances qui lui jetèrent des regards éloquents. Mais lasser de rester immobile il se mit en route.

Après quelques dizaines de mètres, il se stoppa, devant « chez barow et beurk ». Il y rentra d’un pas décidé, et regarda tout autour de lui. Rien n’avait changé, cela paraissait assez déroutant. Mais alors qu’il se perdait dans sa contemplation, il sentit une chose lui rentré dans le milieu du dos. Mais avec sa taille de un mètre 93, pour 100 kilos, il en conclut que cela devait être une femme. Donc doucement il se retourna, et il vit une tignasse bouclé et il entendit une voix aigüe qu’il connaissait bien :

-Oh, bonjour chris. Moi qui allait justement allez acheté un de vos livres...

Et la ses yeux s’éclaircissent sous la surprise, évidement qu’il la connaissait. Pendant dix ans il n’avait entendu qu’elle. Alors il répondit de sa voix grave en réajustant sa veste :

« Oh Bellatrix ! Mais ma chère je pense que je vous ai suffisament parlé de mes ouvrages pour que vous puissiez les connaître sans les lires ! Donc ne vous donner pas cette peine pour des ouvrages maintenant dépassé, car vous serez la première à avoir mon futur livre que je compte bientôt finallisser ! »

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Chris lui retourna sont salue et lui expliqua qu'il avait déjà tout dit sur ses livres à Azkaban. Elle jubila aussi sur la précision qu'il lui fit sur son prochain ouvrage. Elle serait la première à le lire. Du coup Chris lui reccomanda d'acheter un autre livre.

-Ta plus fervente lectrice attendra avec impatience ta prochaine oeuvre dans ce cas.

Elle passa des coups d'oeils admiratif à chacune des pièces dans le magasin. Son regard s'attarda sur un collier manufacturé en or dans lequel était incrusté un gros émeraude d'environ une douzaine de caras dans lequel tournais un serpent formant tantôt un S, tantôt un L, etc... Jusqu'à donner le mot "Slytherin".

-Mon bon Barjow tu as toujours une collection de toute qualité, dit-elle dans un sourire mauvais. Je vais te prendre ce collier. C'est une oeuvre gobeline non?

Le concerné acquiesa et prit l'opale et l'envellopa dans du papier kraft mais avant qu'il n'ait fini sa manoeuvre il remarqua que le cou de Bellatrix était dénué de bijou. Bellatrix sourit en vue de sa compréhension et se tourna pour que celui-ci le lui attache. Une fois le collier mit elle lui tendit une bourse pleine de gallions contenant sûrement plus que le prix de se collier. Pour preuve Barjow ne prit pas la peine de compter.

-Je vais aussi te prendre quelques livres. Tu peux garder la monnaie. Mon compte à Gringotts à 15 ans d'épargne j'ai bien assez pour tenir 3 ou 4 vie humaine dans le plus grand des luxes.

Le vendeur acquiesa avec un sourire narquois. Il était heureux de retrouver une si bonne cliente. Elle se tourna finalement vers chris et lui fit signe de la tête de la suivre.

-Mon bon chris je vais avoir besoin de vos conseils. Que me conseillez-vous?

Elle fit glisser son doigt le long des reliures des différents ouvrage alignés dans la bibliothèque de Barjow. Et s'arrêta au bout de l'étagère devisageant l'écrivain/mangemort qui semblait déjà en pleine reflexion. Elle avait remarqué ça car une ride se marquait entre ses deux yeux, montrant qu'il froncait ses sourcils brousailleux.

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A la remarque de Bellatrix, Chris ne put s’empêcher de voir son visage d’ébène s’éclairé d’un léger sourire. Bien que la plupart des gens la considèrent comme une folle, entre elle et lui les barrières de la coercition avait créé une bonne amitié entre eux.
Puis il la vit commencer à se promener dans la boutique, et il se décida à faire de même. Il déambula lentement devant les objets exposés en vitrine. Si certaines n’était que des babioles pour gogo, il y avait aussi des petits trésors. Ainsi il se retrouva à contempler un croc de basilic. Un objet rare, et convoité, se monnayent assez chère au marché noire. Mais en regardant le prix en boutique, Chris sut que se très chère Barjow devait au moins doubler le prix.

Donc un peu dépité, Chris le reposa, il avait largement assez d’argent pour s’en acheter mille comme ça. Mais il avait la valeur de l’argent, c’est tout.
Reportant son attention sur son ancienne comparse de détention il la vit entrain de se faire attacher un collier à son cou nu. Rien qu’a la vu du fermoir il devina le prix élevé de ce bijou. Mais étant une Lestrange, ce bijou ne devait pas peser bien lourd pour elle. Aussi excentrique qu’elle pouvait l’être, pour Chris il avait de la sympathie pour elle, c’était grâce à elle que des mangemorts avaient ouverts sa cellule pour le libérer.

Puis il entendit la dite Bellatrix l’appelé, elle voulait lui demander conseil pour un choisir un ouvrage. Chris vint doucement se placer à ses côtés, et regarda l’étalage d’ouvrages anciens devant ses yeux. Si cette boutique avait quelques choses d’exceptionnels, c’était ses livres. Des ouvrages décriés par le ministère, des livres hérétiques, offrant leurs propres visions, leurs propres interprétations de la magie.
En s’approchant doucement, il vint se caler à coté d’elle, et murmura de sa voix profonde :

« Je vois que je ne suis pas le seul à qui l’inactivité pèsent ! »

Puis d’une main légère il prit un livre à la couverture noirci, qui dégageait une odeur de vieille bibliothèque. En le prenant il épousseta la poussière qui s’était accumulé dessus au fil des années en restant sur le même présentoir sans être bouger.
Et doucement il le tendit à la jeune femme à ses côtés, en lui disant à la manière d’un libraire professionnel :

« Ce livre dâte du XV siècle, il se nomme Magie noire et Magie blanche seulement la barrière de l’esprit ! L’auteur fait en sorte de prouver que la magie ne peut souffrir de distinction. Car il n’y a que la magie avec un grand « M » ! »

Forçer de constater que s’il connaissait aussi bien ce livre, c’était car il l’avait lut. Et cette œuvre faisait partit des choses grandiosses sacrifiait sur le bucher de l’esprit obtus des pouvoirs en plaçe.
Et calmement il attendait la réaction de son interlocutrice.

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Bellatrix fit glisser son doigt sur la reluire du livre. Apparamment il écait en cuir de dragon et le texte etait en feuille d'or incrusté. Il était corné à certain endroit. Bellatrix tappota les endroits cornés afin de leur rendre leur lisseur originel. Elle entrepris de le feuilleté. Apparemment le livre était manuscrit. Pas de main humaine par contre. Sûrement une plume ensorcelée vue la régulariter des traits. Certaines pages étaient froissées. Bellatrix huma le papier pour voir si il était de qualité. Celà paraissait bizzare mais Bellatrix avait pris l'habitube d'analyser les livres qu'elle achetait. D'après la présentation était aussi importante que le contenu. De plus elle ne supportait pas le faite d'avoir des livres abîmés. Même si certains trouvaient que ça donnait un charme en le rendant ancien.

-Barjow remet-le en état. Et bien je te pris! Sinon je repasserai te revoir, et pas pour mes courses.

Elle lui tendit le livre et le lâcha avant même qu'il soit en main du vendeur. Si bien qu'il dut se jeter pour éviter de le faire tomber. Enfin comme réponse à l'interrogation silencieuse de crise, pour lui prouver qu'elle avait confiance en son jugement, d'un regard éloquent l'invita à lui en sélectionner un deuxième. Ce jeune homme plaisait-professionellement bien sûr-à Bellatrix. Elle le placerai dans son esquad, elle ne savait pas dont il était capable mais quelque d'érudit ne serait pas de trop parmis son ramassis de bourrin n'utilisant que 3 sorts qui franchement était lassant à la longue. Après tout la magie noire ne se limitait pas aux trois sortillèges impardonnables.

-Barjow quand tu auras fini ça je te prierai volontiers de venir chercher le second ouvrage et de le remettre en état lui aussi. Je n'ai pas envie de les transporter tu me les enverras par hiboux. Tu l'enverras chez les Malefoys qui sauront me les retourner. Bien sûr je les veux avant ce soir...

Elle posa son regard sur Chris qui arpentait les rayonnages afin de lui trouver la perle rare. Il fallait qu'elle le remercie tout de même après ça...

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Parfois Chris en venait à oublier comme Bellatrix pouvait devenir impérieuse et hautaine. Car entre eux s’était installer un climat courtois et sympathique. Dix ans à avoir une cellule l’un à côté de l’autre, ça tisse des liens.
Mais Chris s’amusa lui aussi un peu de la mine déconfite de ce cher Barjow, qui semblait préférer se couper un bras plutôt que de décevoir Bellatrix. Barjow était beaucoup de choses sauf courageux.

Puis la demoiselle l’invita à lui choisir un autre ouvrage à lui trouver, alors de sa main droite, il toucha la couverture des bouquins en arpentant le rayon. Il sentit sous ses doigts le cuir flétrie par le temps. Il humât l’odeur des vielles pages noirci de l’encre experte de leurs auteurs respectifs.

Arriver au bout du rayon, il se tourna vers Bellatrix en disant :

« Tous ces livres ont une histoire, de tout temps ils ont connu la censure. Mais la plupart mériteraient d’être étudier à Poudlard, ils ont beaucoup d’enseignement à délivrer ! »

Puis il commença à faire le chemin inverse, ayant prit le relais de sa main gauche. Et il s’arrêta et fixa un ouvrage. D’une couverture noire jais, avec des reliures d’or, ainsi qu’un marque page en plume de phénix. Puis il dit à Bellatrix, tout en gardant les yeux fixé sur le livre :

« Ce livre est plus récent, il est du XVIII siècle. Il s’appelé Chronique du pouvoirs. L’auteur s’échine à montrer qu’il n’y à pas de raison universel, seul la logique du pouvoir en place prime. Ce livre semble être un genèse à ceux que j’écris. Un vrai livre de psychologie politique ! »

Puis d’un pas sur, il allat donner le livre à Barjow. Malgré le fait qu’il possedait cette collection impressionnante de livre interdit. Il ne devait pas même avoir feuilleter la moitié de ces ouvrages.
Chris lacha le propriètaire du regard, et se concentra sur une griffe de dragon ornait d’or, en attendant la réaction de Bellatrix.